Anthony Aka-Anghui.
Photo: Courtoisie
Anthony Aka-Anghui extrait « Baby Bloom » et « Interlude » de son EP « Butterflies Never Die »
Le multi-instrumentiste ivoiro-canadien Anthony Aka-Anghui a dévoilé il y a quelques jours « Baby Bloom » et « Interlude », un double single marquant les prémices de son premier EP intitulé « Butterflies Never Die ».
Originaire de Côte d’Ivoire, Anthony Aka-Anghuis’est fait un nom sur la scène musicale canadienne en collaborant avec plusieurs collectifs et DJs réputés (Afrotonik, Kuruza, Bonne Famille), avant de briller en solo. Sa virtuosité et son goût pour l’improvisation l’ont amené à clôturer à deux reprises le FIJM, et à se produire sur des scènes prestigieuses telles que celles du Toronto Jazz Fest, de la Canadian Music Week, du Festival des Nuits d’Afrique.
Avec cet EP, Anthony Aka-Anghui s’inspire du cycle de transformation de la chenille pour livrer une œuvre introspective, dansante et profondément organique. « Butterflies Never Die » est une exploration personnelle qui modernise les codes de l’afrohouse à la Kaytranada, et de l’amapiano en y injectant une dimension instrumentale et vivante, inspirés de FKJ et Masego. Plusieurs chanteuses prêtent leurs voix aux morceaux : Sai Swari sur « Baby Bloom », Gina-Simone sur « Interlune », enrichies par la contribution de musiciens émergents de la scène montréalaise. L’ensemble forme un projet cohérent, sensible, ancré dans le groove et la recherche sonore.
Les deux premiers titres, « Baby Bloom » et « Interlude », désormais disponibles, introduisent cette aventure musicale avec audace. Entre textures expérimentales et rythmiques entraînantes, ils offrent un aperçu du cocon sonore imaginé par l’artiste. Ces morceaux annoncent un projet ambitieux, à la croisée des genres et des émotions.























