Rassemblement du milieu culturel, le mercredi 27 août 2008 : Madame Verner, faites marche arrière !

un Frédéric Ouellet , auteur de « Grande Ourse » et gagnant d’un prix Gémeaux ;

des Renée Beaulieu, Anaïs Barbeau-Lavalette, Ian Quenneville, Thomas Ramoisy qui scénarisent, réalisent et produisent « Le Ring » ;

Parce qu’il y a des Benoit Laforest et des Julie Marchiori, qui développent avec succès « Army of Two » chez Electronic Arts ;

Parce qu’il y a un Alexis Fortier Gauthier, qui réalise « Après tout » et qui remporte le Prix Génie du Meilleur court métrage dramatique ;

Parce qu’il y a des Stéphane Beaudoin et Martin Thibault, coréalisateurs de « La Promesse » à TVA ;

Parce qu’il y a un Robert Rabbin, Designer de jeux chez Lucas Films Animation à Singapour ;

Parce qu’il y a une Stéphanie Verrier, productrice, chez Virage ;

Parce qu’il y a un Richard Lacombe, cinéaste et président de Spira Films à Québec.

Je pourrais continuer cette énumération encore longtemps car il y a plus de 350 diplômés de l’INIS actifs dans l’industrie, auxquels s’ajoutent plusieurs centaines de professionnels venus s’y perfectionner.

L’investissement en formation, c’est des résultats tangibles et c’est performant, Madame Verner.

Je m’oppose aux coupes dans le domaine des arts et de la culture...

Parce qu’il y a un Pierre Roy, président des Chaînes Télé Astral et Grand prix de l’Académie 2008, qui s’investit bénévolement depuis 19 ans dans cette vision de l’industrie qu’est l’INIS.

Parce que l’INIS c’est aussi les Janette Bertrand, les Pierre-Yves Bernard, Denise Robert, Josée Roberge, Éric Chartrand, Denis Bernard, Fernand Dansereau, Monique Simard... et des centaines de collaborateurs, dont les membres de l’UDA et de l’AQTIS, qui croient à la formation et qui contribuent avec générosité au transfert de connaissances et au partage d’expertise.

La formation ce n’est pas un programme que l’on arrête arbitrairement. C’est un processus continu. L’investissement en formation, contrairement à ce que vous pensez, c’est intéressant, Madame la Ministre.

Et j’ajouterais, que non seulement les Canadiens en ont pour leur argent, mais vous devriez, plutôt que de nous couper les fonds, nous remercier d’avoir su les administrer avec sagesse, rigueur et vision !

Vous avez déclaré ne pas comprendre nos réactions à vos décisions, j’aimerais croire qu’aujourd’hui, vous aller réaliser que les priorités des Québécois et d’un grand nombre de Canadiens diffèrent des vôtres ! Faites marche arrière !