
Le Prix Caméra-Stylo, présenté par l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ), a été décerné à The Sound of Insects - Record of a Mummy, de Peter Liechti. Par sa capacité à transmettre d’une manière purement cinématographique une réflexion troublante sur la vie et la mort tout en créant une expérience sensorielle envoûtante d’une grande puissance d’évocation, le film The Sound of Insects - Record of a Mummy de Peter Liechti reçoit le prix Caméra-Stylo. Le jury était compose de Luc Bourdon, Catherine Martin et Serge Tréfaut.
Le Prix Caméra au poing, présenté par Alternatives, a éte rémis à Defamation, de Yoav Shamir. Après une délibération intense, notre jury accorde le prix « Caméra au poing » au film DÉFAMATION de Yoav Shamir, en reconnaissance pour son courage, en tant que cinéaste israélien, d’avoir exploré avec intelligence et humour, les mythes et les réalités de l’antisémitisme, 60 ans après l’Holocauste, dans le contexte actuel du conflit israélo-palestinien. Le jury était composé de Lysanne Thibodeau, Erica Pomerance et John Walker.
Le Prix Rubans Canards a été décerné à Episode III - Enjoy Poverty, de Renzo Martens. Parce que le film est si puissant qu’il a changé notre façon de voir la médiatisation de la pauvreté des pays en développement, parce que dans cette oeuvre dérangeante le réalisateur nous montre de façon choquante, mais efficace comment la marchandisation de la misère humaine confine à l’indécence, le film Episode III - Enjoy Poverty de Renzo Martens reçoit le Prix Rubans Canards. Le jury était compose de André-Line Beauparlant, Catherine Perreault-Lessard et Jean-Pierre Laurendeau.
Le Priz Écocaméra, présenté par Télé-Québec, a été remis à Les damnés de la mer, de Jawad Rhalib. Le grand prix ÉcoCaméra va au film Les damnés de la mer du cinéaste belgo- marocain Jawad Rhalib pour son film magistral par la force des personnages, la beauté des images et la charge écologique. Le jury a tenu à remettre une mention à H2Oil, de Shannon Walsh : « Un film nécessaire, un appel à l’action. » Le jury était composé de Raymond Lemieux, Dorothy Hénaut et Jean-Guy Vaillancourt.
Le Prix Première caméra, présenté par VOX, a été décerné à Stalags : Holocaust and Pornography in Israel, de Ari Libsker. Parce qu’il s’agit d’un film qui, au premier abord, semble tout en légèreté, mais qui se révèle une oeuvre cinématographique grandement maîtrisée et ce, sur un sujet aussi complexe que délicat, Stalags : Holocaust and Pornography in Israel de Ari Libsker reçoit le prix Première Caméra présenté par Vox. Le jury était composé de René Roberge, Tom Waugh et Monica Haim.
Le Prix Montage a été remis à Le pays d’octobre, de Michael Palmieri et Donal Mosher. Pour ses niveaux de lecture multiples, dissimulés sous une simplicité apparente et pour son habilité à suggérer des liens et à établir un espace métaphorique sans s’éloigner de la réalité intime des personnages, Le pays d’octobre reçoit le prix Montage. Le jury était composé de Bruno Baillargeon, Louise Dugal et Catherine Legault.
Le Prix Image a été remis à War + love in Kaboul, de Helga Reidemeister. À partir d’une relation amoureuse interdite, la caméra a su transmettre avec élégance et sensibilité le drame afghan dans toute sa complexité. Pour ce travail remarquable, qui exige un grand engagement émotif, le jury image décerne son prix à War + love in Kaboul. Le jury a aussi tenu à remettre une mention à Plomb durci de Stefano Savona. Le jury était composé de Philippe Lavalette, Marielle Nitoslawska et Stéphane Thibault.
Le Prix de la Cinémathèque québécoise pour la meilleure œuvre québécoise / canadienne a été remis à Le dernier train, de Lixin Fan. Parce qu’il s’agit d’une entreprise colossale et que le rapport du singulier à l’universel y est remarquable, parce que le magnifique travail visuel et sonore a été accompli dans des conditions extrêmes, le film LE DERNIER TRAIN de Lixin Fan reçoit le prix de la Cinémathèque québécoise pour la meilleure œuvre québécoise / canadienne. Le jury était composé de Sophie Deraspe, Mario Fortin et Jean Lefebvre.
Le Prix du Meilleur espoir Québec / Canada, remis par l’Office national du film du Canada (programme ACIC-Canada), a été décerné à Kitakinan - Notre territoire à tout le monde, de Serge Bordeleau. L’Histoire a fait son oeuvre, pas toujours avec respect, mais le territoire obéit toujours aux mêmes ensemble. Parce qu’il s’agit d’un film ethnographique qui finit par devenir un constat politique, le film Kitakinan- Notre territoire à tout le monde reçoit le prix du Meilleur espoir Québec / Canada remis par l’ONF (programme ACIC-Canada). Le jury était composé de René Roberge, Monica Haim et Tom Waugh.
Et, enfin, le Prix du public, présenté par Canal D, a été remis à douce d’un enfant de Petit-Goâve, de Pedro Ruiz.
Informations : www.ridm.qc.ca