Liana.
Photo: Dragos Chiriac
Liana revient avec une fable au goût âcre et à travers laquelle on se reconnaîtra peut-être. À tout le moins, on y retrouvera certainement une soeur, un frère, une amie... « [...] "Better Days" est une histoire autobiographique de trahison », avoue l’auteure-compositrice-interprète.
Exposant sans ambiguïté l’idée d’un amour toxique et de ses marques, l’artiste se lance, pertinente et sans pudeur. « Better Days » est une histoire de limites transgressées, de gaslighting et de manipulation. C’est également, et surtout, le récit d’une estime retrouvée, celui d’un pas vers l’avant. Seule avec soi, pour soi.
Bordée par des arrangements de cordes signés Gabriel Desjardins (« La Controverse », gagnant du Félix du compositeur de l’année en 2018) et interprétés par le quatuor Mommies On the Run, Liana explore à nouveau les thèmes de la résilience et du respect de soi par la biais de cette chanson, alliant doucement le R&B à la pop. Sa voix y étincelle, bien fidèle à son habitude.
Inspirée par des artistes tels que Frank Ocean, H.E.R et Beyoncé, elle s’entoure de Dominique Plante (écriture, réalisation, guitares), Gabriel Desjardins (claviers), Marc-Antoine Genest Petitclerc (basse), Pierre-Emmanuel Beaudoin (percussions) et Matthew Weiss (mixage et mastering) pour sculpter un premier long jeu, lequel verra le jour plus tard cette année.
À propos de Liana
Bien sûr, il y a eu « La Voix » en 2015. On se souviendra qu’elle y aura attiré l’attention d’un large public et de la presse avec ses performances enflammées. On se rappellera aussi de son nom : Liana. La jeune femme originaire de Québec avait quelque chose de résolument soul dans le timbre, timbre qu’on aimait bien. Puis, en totale possession de ses moyens, c’est grâce à un premier EP aux rythmes sophistiqués — le bien-nommé « Prime Time » — qu’elle revendiquera un son, le sien ; celui du R&B, porteur de paroles intimes, et porté par une aura d’indépendance et de sensualité. Et c’est ce son lui seyant comme un gant qu’elle transposera sur scène à M pour Montréal, à la Canadian Music Week, au Festival d’été de Québec, à l’after-party officiel d’Osheaga ou encore en première partie de Marina Kaye. On sent qu’elle n’a pas dit son dernier mot.
