
Fort - très fort - de son acclamé premier album « Cantalou » paru l’an dernier (nominations au prix Polaris 2021, au prix Félix-Leclerc et comme Révélation de l’année et pour l’Album rock à l’ADISQ, récipiendaire du Prix de la chanson SOCAN pour « Les amants de Pompéi », parmi les « 50 Best Albums » d’Exclaim et #3 du Top 50 franco de CISM, entre autres), le bon Thierry Larose rapplique déjà avec « Des noeuds dans les doigts », un extrait comme une première brèche de la suite.
Indie pop scintillante, « Des nœuds dans les doigts » arrive couplé d’un vidéoclip et est offert dès maintenant sur toutes les plateformes d’écoute en continu et d’achat en ligne.
qu’est-ce que t’as, qu’est-ce que t’as
toi mon cher ami, la vie
n’est-elle pas, n’est-elle pas
tout ce qu’on t’avait promis
dans les livres, dans les films
mis à part quelques p’tites expériences
Explorant le sentiment d’incertitude qui coïncide avec celui d’avoir l’impression d’être pour la première fois à l’endroit où l’on veut être dans sa vie, Thierry Larose savoure ici le vertige en admettant le chemin sciemment parcouru avec des « nœuds dans les doigts à force de les croiser ». Pièce qu’il étrenne en concert depuis quelque temps, « Des noeuds dans les doigts » prend une toute autre forme sur enregistrement pour cause d’être « viré fou en studio » : les sonorités éclatantes qu’on le sait affectionner - notamment choeurs épanouis, arrangements électro joyeusement obliques, traitements sonores sablés d’une fine couche de distorsion - y sont probantes, augmentées de l’influence des canoniques mélodies de la sunshine pop. La mise en image de la chanson, une réalisation d’Anthony Coveney produite par Roméo et fils, est une affaire technicolore éclatée : on y suit Thierry Larose et son groupe qui déambulent dans les rues de Toronto, attriqués en fanfare et filmés par une caméra 360 degrés donnant l’impression qu’ils sont sur leur propre petite planète (une impression qu’on souhaite à tout le monde qui passe par Toronto, bien franchement).
« Des noeuds dans les doigts » a été écrite et composée par Thierry Larose, qui assure aussi voix, guitare électrique et pléthore de synthés (Access Virus KB, Yamaha DX7 + contrôleur de souffle, Yamaha YC 61). Il est appuyé par Lou-Adriane Cassidy à la voix et aux percussions, Alexandre Martel à la basse électrique (Vox Apache 2) et à la boîte à rythmes Maestro Rhythm King MRK-2, Charles-Antoine Olivier à la batterie, aux percussions et à la voix, Marianne Boucher à la voix et Jean-Étienne Collin Marcoux aux bongos. Le mixage est de Tim Buron et le matriçage de Phil Gosselin.