Arts visuels et musique forment une alliance inspirante au 45e Festival du Domaine Forget
Journée incontournable du 45e Festival international du Domaine Forget de Charlevoix, Nouveaux horizons inaugure de manière exceptionnelle six nouvelles oeuvres acquises lors des dernières années au Jardin harmonique de sculptures. Tandis que l’inspirante série Rencontres continue de tisser de riches alliances musicales tout au long de l’été.
Que serait le Festival sans sa fabuleuse galerie d’art à ciel ouvert ? Les oeuvres monumentales du Jardin harmonique de sculptures du Domaine Forget font écho aux reliefs grandioses de Charlevoix et ponctuent l’offre musicale de manière contemplative.
Nouveaux horizons propose un après-midi complet d’activités gratuites le 30 juillet à l’occasion du vernissage de six sculptures acquises récemment. L’événement débute à 13 h par un parcours déambulatoire musical et artistique afin de découvrir « La force ouvrière » – Hommage à Michel Chartrand de Armand Vaillancourt, « Prédateur » – Système limbique de Bill Vazan, « Pollen en fugue » de Carole Baillargeon, « Androïdes » de Gilles Mihalcean et « Going their way » de Lewis Pagé. À chaque station, une oeuvre se dévoile au rythme de récitals intimes, au son des cuivres, du violoncelle et de la contrebasse.
À 15 h, « Musique pour la paix » met à l’honneur le jeune pianiste ukrainien Illia Ovcharenko, gagnant du concours Honens 2022 dans une suite d’oeuvres de Scarlatti, Liszt, Silvestrov, Revutsky et Chopin. Dernière escale musicale de la journée à 17 h, « Rencontres et musiques festives » salue le plus récent ajout au Jardin et inaugure « La Flèche », impressionnante oeuvre de 27 mètres de hauteur, de l’artiste français Jean Pierre Raynaud.
Au coeur des rencontres
Le festival continue de mettre à l’honneur les fertiles rencontres qui le façonnent. Dans une après-midi de musique de chambre pour cordes, « Le monde d’hier » (21 juillet, 16 h), part à la rencontre du Tchèque Franz Krommer, de l’Américaine Amy Beach et du Danois Niels Wilhelm Gade. Le bassoniste et directeur artistique du Festival, Mathieu Lussier, s’entoure des violonistes Olivier Charlier, Marianne Dugal, Violaine Melançon et Alicia Choi, des altistes Michel Michalakakos, Jocelyne Bastien et des violoncellistes Paul Marleyn, Elizabeth Dolin et Chloé Dominguez pour ce rendez-vous présenté gratuitement à l’église de Saint-Irénée.
À leur tour, les violonistes Boris Begelman, Violaine Melançon et David Gillham, les altistes Marina Thibeault, Lynne Ramsey et la violoncelliste Elizabeth Dolin proposent « Un pont entre les siècles » (28 juillet, 20 h), naviguant du baroque de Franz Biber et Johann Paul von Westhoff au répertoire romantique de Schumann.
Cap sur le 20e siècle le temps des « Nocturnes d’un soir d’été » (4 août). Des artistes de l’Académie y interprètent Chostakovitch, Vaughan-Williams et l’oeuvre toute récente du Canadien Omar Daniel. S’y joignent le violoncelliste Anssi Karttunen, dans « Lullaby pour violoncelle seul » (2020) de l’immense compositrice Finlandaise Kajia Saariaho disparue le 2 juin dernier, et la violoniste Simone Porter dans ses débuts au Festival avec « Lachen Verlernt » de Esa-Pekka Salonen.