Minuit Phosphène.
Photo: Courtoisie
Après avoir lancé récemment l’extrait « Réveille-moi », le duo Saguenéen Minuit Phosphène dévoile « Les enfants fous brillent dans le noir », un premier EP porté par des couches multiples de guitares, des synthétiseurs et des chants réverbérant inspiré de la dream-pop des années 1980 et 1990.
La chanson « Mais doucement », entraînante avec ses claviers envoutants et guitares acoustiques, encourage à affronter l’adversité. « Mais doucement, fredonne pareil à la rivière, le cœur déchaîné ». Une pièce qui met en lumière l’impuissance devant la souffrance de l’autre, mais qui se veut une invitation à chanter la beauté de la vie. « Mais doucement, fredonne un air, comme ma douleur, moins con qu’enragé ».
Produit de façon « do it yourself », enregistré d’appartement en appartement puis guidé par la créativité spontanée de Julien B. Gauthier (musique) et Marie-Ève Lavallée (paroles et musique), « Les enfants fous brillent dans le noir » est le filet de lumière dans l’entrebâillement d’une porte dans la nuit. C’est la réponse aux égratignures absurdes de la vie soulevée par la nécessité d’avancer et de sortir de l’ombre.
Le EP commence en douceur avec la pièce « Les filles sans sourire ». Une chanson à la fois douce et puissante, qui rend hommage aux femmes disparues de la route des larmes (Yellowhead Road en Colombie-Britannique). La pièce suivante, « Réveille-moi », est un appel à s’affranchir de la pression sociale. Alors que la cinématographique « À court de souffle » parle d’un univers dystopique où l’image obsède. L’accrocheuse « Die Alone » aborde la difficulté de mettre fin à une relation douloureuse et le courage de s’en libérer.
Enfin, « Fugitive en perdition » est un appel à l’exil. Inspiré d’un fait divers où une adolescente sauta par la fenêtre d’une institution oppressante, la protagoniste finit par se découvrir elle-même, jusqu’au plus profond de son cœur et de sa chair.
« Les enfants fous brillent dans le noir » est un voyage riche en instrumentation et en sensibilité. C’est un saut dans l’univers et l’intimité des membres de la formation. Un EP à ajouter à sa playlist et à écouter en boucle sur la route cet été.
« Les enfants fous brillent dans le noir »
- Paroles : Marie-Ève Lavallée
- Musique : Marie-Ève Lavallée et Julien B. Gauthier
- Prise de son et mix : Julien B. Gauthier
- Prise de son additionnelle (pistes 3, 5) : Jessi Lavallée
- Matriçage : JP Villemure
- Pochette : Julien B. Gauthier
- Réalisation : Julien B. Gauthier et Marie-Ève Lavallée
- Julien B. Gauthier : Guitares, basse, batterie, programmation rythmique, percussions, synthétiseur
- Marie-Ève Lavallée : Voix, percussions, assistance musicale
- Jessi Lavallée : Batterie (piste 5)
« Les enfants fous brillent dans le noir »
- « Les filles sans sourire »
- « Réveille-moi »
- « À court de souffle »
- « Mais doucement »
- « Die Alone »
- « Fugitive en perdition »
- Maison de disque : Indépendant
- Éditeur : Minuit Phosphène
- Distributeur : Tunecore
- UPC : 859786922057
- MAPL : MAPL
- Langue : Français, Anglais
