Les exclusivités
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Plus de vingt-cinq ans après la première mouture de leur comédie de situation, « Un gars, une fille », Guy A. Lepage et Sylvie Léonard sont loin de manquer d’inspiration, trouvant dans leur quotidien et dans l’évolution de la société québécoise tout le matériel dont ils ont besoin pour nourrir les déboires à l’écran de leurs personnages homonymes. Une source inépuisable, maintiennent-ils, et complétée par l’apport d’une équipe de comédiens et de coauteurs présents pour la plupart depuis les tout débuts de l’émission. Le duo a discuté de ses méthodes lors de la création de la onzième et nouvelle saison de leur série à la suite du visionnement de presse de cette dernière, auquel Qui fait Quoi était présent.
Tour à tour comédienne, enseignante, photographe et vidéaste, Johanna "Joey" Silver trouve sa motivation dans la création et le partage d’histoires humaines, une volonté qu’elle a cherché à accomplir, peu importe le métier qu’elle a pratiqué par le passé. Aujourd’hui réalisatrice et à la tête de sa maison de production indépendante, Second Place Pictures, l’Albertaine d’origine métisse cherche à concrétiser un court métrage intitulé « All the Ways We Return », portant sur la reconnexion des membres de sa famille avec leurs racines autochtones. Un projet hautement personnel et prenant source d’une résurgence de son intérêt pour le cinéma, a-t-elle confié en entrevue avec Qui fait Quoi.
D’abord active sur la scène du long métrage – où elle a notamment oeuvré en tant qu’assistante de la productrice Nicole Robert –, Mélanie Campeau s’est retrouvée « par hasard » dans le milieu de la production télévisuelle, au sein duquel elle évolue depuis plus de 17 ans à la tête de sa société, Productions Mélomanie. Une position qui l’a amenée à rencontrer son éventuel mari, Guy A. Lepage, puis à aider ce dernier à ressusciter sa série humoristique « Un gars, une fille », deux décennies après sa conclusion en 2003. À l’approche de la 11e saison de cette dernière, la productrice maintient que ce projet a toujours sa place sur la scène culturelle québécoise, une conviction qu’elle a exprimée en entrevue avec Qui fait Quoi.
Durant la douzaine d’années qui a suivi la fondation de sa société, Bravo Charlie, Étienne Hansez s’est donné pour mission de défendre et de valoriser les cinéastes qu’il représenterait en tant que producteur, afin de porter leur vision jusqu’à leur plein potentiel. Un paradigme qu’il s’est assuré de maintenir lors de sa première collaboration avec Anaïs Barbeau-Lavalette – une réalisatrice avec qui il souhaitait travailler depuis longtemps – en dehors comme sur le plateau de « Pauline Julien : Femme Pays ». Qui fait Quoi l’a rencontré pour lever le voile sur la création de ce long métrage, quelques jours après la conclusion de son tournage à la fin novembre.
Officiellement nommée première directrice des secteurs culture, variétés, société et sport de Radio-Canada au printemps 2024, Manon Beaudoin est bien au fait des rouages de la télédiffusion, le secteur d’activités où elle évolue depuis plus de 35 ans. Cependant, l’ancienne productrice et cheffe de contenu a dû sortir de sa zone de confort pour mener à terme un des plus récents projets dans lequel elle s’est investie : « T’étais où Serge ? », un documentaire produit par Avanti-Toast et portant sur la carrière et les troubles du comédien Serge Thériault. Une production qui l’a incitée à faire preuve de plus de collaboration et de conciliation que n’importe lesquels de ses précédentes, a-t-elle déclaré en entrevue avec Qui fait Quoi.
Tout a commencé en 2010 alors que Jenny Cartwright et David Cherniak étaient au Burkina Faso et ont réalisé ce qu’ils appellent un « film accident ». Le sujet s’est littéralement trouvé dans leur cour. Le duo a concrétisé ce documentaire avec absolument rien, se rappelle la réalisatrice, seulement une des premières caméras numériques, qui ne pouvait que tourner cinq minutes à la fois. Depuis, ils ont collaboré sur tous leurs projets respectifs. Encore une fois, complètement par hasard, après avoir participé au WARM Festival à Sarajevo, ils se sont rendus une quinzaine de jours au Kosovo. L’idée de leur premier projet de long métrage documentaire conjoint, « Outsourcing Prisons », prenait vie.