Les exclusivités
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La réalisatrice et scénariste nigériane Ifeyinwa Arinze et la productrice et auteure philippino-américaine Valerie Castillo-Martinez étaient toutes les deux de passage à Montréal pendant le Festival du nouveau cinéma (FNC) pour présenter le projet de film « Scruples » dans le cadre du Nouveau Marché. Les deux femmes se sont rencontrées lors d’une retraite d’écriture au Mexique alors qu’Ifeyinwa Arinze développait son premier long métrage, s’inspirant de son expérience de collégienne au Nigéria.
La programmation du 31e Festival de films francophones CINEMANIA reste dans la lignée de la 30e édition, présentant, entre autres, des films francophones forts que l’on a pu voir à Cannes, Venise, San Sebastian ou Berlin. Diane Magnoux présente une sélection riche et diversifiée, composée notamment de premiers ou de seconds films qui vont se démarquer, ce dont est convaincue la directrice de la programmation du festival (dont c’est la deuxième édition à ce poste).
Le producteur de « Roma », d’« Emilia Pérez » et coproducteur de « Mexico 89 » aime le cinéma depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne, comme probablement la plupart des gens dans le monde. Mais lorsqu’il avait neuf ans, Nicolás Celis s’est fait renverser par une voiture et a passé beaucoup de temps à l’hôpital et, après, à la maison. « Je crois que c’est ce qui a déclenché en moi ce qui allait devenir ma carrière, car je passais mes journées à regarder des films », confie-t-il à Qui fait Quoi.
Giuliano Bossa, à qui l’on doit la série documentaire « Sept pieds sur terre » et le documentaire « Le clown est triste », a présenté son projet de long métrage de fiction, « Opportunità », au Nouveau Marché, qui se tenait à la mi-octobre en marge du Festival du nouveau cinéma (FNC). Il était accompagné de la productrice Élodie Pollet, d’Extérieur Jour, pour présenter ce road movie de gangsters tourné à Montréal et qui se déroule en une seule journée au coeur de la mafia et du crime organisé.
Lorsque les réalisateurs Guy Édoin et Dominic Goyer l’ont approchée fin 2019 avec un projet de thriller se déroulant sur l’île d’Anticosti, Josée Vallée était enthousiaste à l’idée de produire une série télé qui sortirait des sentiers battus. Une fois sa recherche de soutien et de fonds accomplie pour la production d’« Anticosti », la vice-présidente exécutive de Sphère Média s’est lancée dans la planification d’un tournage « 100 % régional » qui se déroulerait partiellement sur l’île éponyme, une première pour un projet de fiction. Qui fait Quoi a discuté de cette démarche avec elle à l’occasion du visionnement de presse de l’émission, une semaine avant la mise en ondes de son premier épisode.
D’abord réalisateur et producteur, Karim Aitouna est arrivé au cinéma par la littérature, dont il était féru à l’adolescence. Puis, il a découvert le pouvoir de l’image sur la conscience humaine contemporaine. S’il est arrivé au cinéma un peu tard, il voulait devenir auteur, romancier, lorsqu’il était enfant. Il se lance dans des études en droit, s’inspirant de ses auteurs préférés, William Faulkner, Gabriel Garcia Marquez ou Franz Kafka, qui ont tous étudié en droit, confie-t-il à Qui fait Quoi en entrevue.