Les exclusivités
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Jean-Jacques Martinod et Matthew Wolkow se sont rencontrés à l’Université Concordia alors que le premier venait de réaliser un court métrage sur les papillons avec un ami entomologiste qui lui avait parlé d’un phénomène assez rare : des cigales qui couvent tous les 17 ans. Le réalisateur a commencé à travailler sur ce projet et a lancé un SOS par courriel pour essayer de trouver ce qui pouvait se faire à l’étranger. Jean-Jacques Martinod, qui avait quitté le Québec depuis quelques temps, a répondu présent. Ainsi est né « Chants de l’Est », qui sortira au Cinéma Moderne, à Montréal, le 3 avril. Qui fait Quoi a discuté avec les deux réalisateurs de ce projet très particulier.
Quatre ans après la projection de sa dernière création filmique, « Followers », le cinéaste Gavin Seal propose aujourd’hui un nouveau court métrage, « Brotherly », une oeuvre hautement personnelle traitant de l’euthanasie et de ses répercussions. Le fondateur d’Intersectionnel Films a réussi à produire ce film (anciennement intitulé « Do Not Ressucitate ») en dépit de plusieurs obstacles institutionnels, un travail qui a finalement été récompensé fin février au festival louisianais Cinema on the Bayou. Qui fait Quoi a discuté avec lui de la concrétisation de ce projet ainsi que des défis qu’il a dû surmonter au cours de ce processus.
Productrice déléguée et directrice de production depuis presque 30 ans, Marie-Claire Lalonde a commencé sa carrière avec des clips avant de passer aux courts métrages pour arriver à travailler sur des longs métrages de fiction et en a fait une spécialité. Qui fait Quoi a échangé avec elle lors de la deuxième édition du Rendez-vous On tourne vert, organisée par le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ). Elle oeuvre pour des maisons de production telles que micro_scope, Metafilm ou encore Caramel Films. Elle vient tout juste de finir le tournage de « Kaboul Montréal », du réalisateur Bachir Bensaddek pour Caramel. L’écoresponsabilité lui a toujours tenu à coeur, confie-t-elle.
Le tournage d’un long métrage équivaut à à 10 000 vols en avion entre Montréal et Toronto en empreinte carbone. La phase de la conception à elle seule représente un impact environnemental de 80 % de la production totale. Sachant cela, l’écoconception semble s’imposer lorsque l’on parle de tournage vert. Lors de la deuxième édition du Rendez-vous On tourne vert, le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ) a invité le réalisateur Louis Cabanac, le directeur artistique et scénographe Jonas Bouchard et la directrice du Pôle Écoconception d’Écoscéno Marianne Lavoie, dans une discussion animée par Marie-Ève Bergeron, cheffe des communications, de la programmation et de la mobilisation à la Maison du développement durable, qui accueillait l’événement.
Depuis son arrivée au Québec il y a de cela quinze ans, Karan Archana a progressivement accompli sa vocation cinématographique en réalisant trois courts métrages – « Faceless » (2014), « Mon frère Mikail » (2020), « Mum Singh » (2022) et « Pass the Salt » (2024) – projetés et primés dans plusieurs festivals. Le cinéaste d’origine indienne travaille aujourd’hui au développement de son premier long métrage, « Zoya iman Ayaz », dont il a pu peaufiner et présenter le scénario au cours des programmes P.R.I.S.M.E de Main Film et Pitch des scénaristes – Cinéma de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision. Qui fait Quoi a pris un moment pour lui parler afin d’en apprendre davantage sur son projet et ses acquis lors de ces formations.
Le ministre des Finances du Québec a déposé un budget qui satisfait en partie le Réseau Culture 360°, confie Éric Lord, directeur général du Réseau. Ce budget prévoit 717 millions $ sur cinq ans pour mettre en valeur la culture et l’identité québécoise. De ce montant, plus de 544 millions $ seront consacrés à la valorisation de la culture et du patrimoine québécois. Cette somme permettra notamment de bonifier le financement destiné au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et de poursuivre le soutien aux entreprises culturelles à travers la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).