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    L’Opéra de Québec choisit « Le comte Ory » pour épicer l’automne «Le comte Ory». Photo: Courtoisie

    L’Opéra de Québec choisit « Le comte Ory » pour épicer l’automne

    17 octobre 2024, 00h00
         |     

    Alors que viennent de se terminer les représentations du Barbier de Séville à Montréal, l’Opéra de Québec, de son côté, joue d’audace et présente « Le comte Ory », une oeuvre drôle, grivoise et musicalement virtuose, du 26 octobre au 2 novembre au Grand Théâtre de Québec. Un doux mélange de folie et d’élégance.

    Un opéra français de Rossini

    Bien qu’il s’agisse de l’avant-dernier opéra composé par Rossini, cette oeuvre très achevée n’est pourtant pas si connue du public québécois. C’est la première fois que l’Opéra de Québec la programme alors que l’Opéra de Montréal ne l’a fait qu’à une seule occasion en 1989.

    « C’est pourtant une oeuvre qui a remporté un grand succès lors de sa création et qui n’a pas quitté l’affiche de l’Opéra de Paris pendant plus de 50 ans », explique Jean-François Lapointe, directeur général et artistique de l’Opéra de Québec.

    Cet opéra en deux actes se déroule pendant les Croisades. À la fois déluré et dévergondé, le comte Ory use de tous les subterfuges nécessaires pour se retrouver dans le lit de la comtesse Adèle. Le charme de l’oeuvre provient essentiellement de l’équilibre entre la légèreté du livret et le raffinement de la musique qui évite de sombrer dans la vulgarité.

    « C’est une oeuvre remplie de subtils sous-entendus grivois axée sur les subterfuges, les manigances et les déguisements. Sa musique reste toutefois très élégante et raffinée, tout en étant très accessible. C’est son avant-dernier opéra, donc il s’agit d’une oeuvre très achevée d’un compositeur qui était au sommet de sa gloire de surcroît », ajoute M. Lapointe.

    Mise en scène

    Les frasques du comte Ory seront habilement mises en scène par Jean-Romain Vesperini. À l’Opéra de Québec, il a aussi signé les productions de « La vie parisienne » d’Offenbach en août dernier et celle de « Faust » de Gounod en 2022 dans le cadre du Festival d’opéra de Québec. Il propose cette fois-ci un voyage au Moyen-Âge dans un univers au romantisme chevaleresque légèrement décalé et déjanté.

    « "Le Comte Ory" est sa troisième collaboration avec l’Opéra de Québec. Chaque fois, les gens ont été époustouflés par son travail. C’est un metteur en scène qui est en demande partout », explique Jean-François Lapointe. Même si ce dernier qualifie le Français de « créatif et novateur », il précise toutefois que c’est « quelqu’un qui a beaucoup de respect pour les oeuvres et qui ne va pas les dénaturer ».

    Ainsi, la production respecte l’époque où se déroule l’action. On peut toutefois s’attendre à quelques fantaisies du côté des costumes d’Alain Blanchot. La scénographie de Bruno de Lavenère devrait aussi en mettre plein la vue, avec des impressions sur tissus spectaculaires pour évoquer les tapisseries médiévales.

    Distribution

    Cette production comptera sur une superbe distribution d’ici et d’ailleurs dont le ténor français Philippe Talbot qui incarnera le comte aux moeurs légères. Ce dernier est d’ailleurs reconnu pour ce rôle. La soprano française Judith Fa donnera vie à la comtesse Adèle, alors que la mezzo-soprano, originaire de Lévis, Florence Bourget personnifiera Isolier. Comme dans la production originale, ce personnage masculin est interprété par une femme.

    « On a pour ainsi dire affaire à du travestissement croisé. Tout d’abord, le rôle de l’adolescent Isolier est tenu par une femme, une mezzo-soprano, ce qui est fréquent à l’opéra, mais ce qu’il y a de cocasse, dans le cas d’Isolier, c’est que lui-même songe à se travestir. Et comble d’ironie, en s’en ouvrant au comte (« Je voulais, d’une pèlerine, prenant la cape et le manteau, m’introduire dans ce château »), il donne à ce dernier l’idée d’en faire autant ! », explique Bertrand Guay, musicologue.

    Le chef d’orchestre Laurent Campellone, qu’on a apprécié lorsqu’il a dirigé « Don Pasquale » à l’Opéra de Québec ainsi que « Roméo et Juliette » au Festival d’opéra de Québec, renouera pour l’occasion avec les fabuleux musiciens de l’Orchestre symphonique de Québec.

    Jean-Kristof Bouton, Julien Véronèse, Julie Pasturaud, Émilie Baillargeon et Dominique Gagné complèteront la distribution. On pourra aussi y entendre le Choeur de l’Opéra de Québec qui aura été préparé par la cheffe de chœur Catherine-Élisabeth Loiselle, première femme à assumer cette fonction à l’Opéra de Québec depuis sa fondation en 1984.

    « Le comte Ory »

    • 26, 29, 31 octobre 2024 à 19 h 30
    • 2 novembre 2024 à 14 h
    • Salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec
    • Tous les détails à operadequebec.com.

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