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    Simik Komaksiutiksak s’initie à la direction choréographique avec « Anxiety » Simik Komaksiutiksak - Anxiety. Photo: Aurora Torok

    Simik Komaksiutiksak s’initie à la direction choréographique avec « Anxiety »

    29 janvier 2025, 03h00
         |      Article rédigé par Frédérique Brousseau     

    Depuis son déménagement à Montréal il y a quatre ans, l’artiste et danseur·euse Simik Komaksiutiksak a travaillé sur diverses créations. Son dernier projet, « Anxiety » une pièce chorégraphique qui aborde différentes facettes de cette même thématique, a évolué de manière organique.

    La genèse d’« Anxiety » remonte à 2022, bien que l’idée ait pris forme bien avant. Simik Komaksiutiksak explique que sa première année à Montréal a été marquée par des collaborations avec des réalisateur·rice·s et d’autres danseur·euse·s autochtones. « Les gens me demandaient constamment   : “Quand est-ce que tu vas créer ton propre spectacle  ?” C’est ce qui m’a poussé·e à réfléchir à ce que je voulais explorer dans une oeuvre. J’ai grandi avec beaucoup de traumatismes générationnels  : mon père a fréquenté un pensionnat, et cela a eu des répercussions sur ma famille et sur mon propre rapport à l’anxiété. »

    Toutefois, la pièce n’est pas le reflet de ses expériences personnelles uniquement. « C’est plutôt sur la guérison. Comment on peut utiliser la danse pour se libérer de l’anxiété, créer des connexions et trouver des moyens de se réconcilier avec soi-même et les autres. »

    Le processus de création de cette oeuvre a débuté par une phase d’improvisation où les artistes exploraient différents mouvements, différentes chorégraphies que leur inspirait le thème de l’anxiété. « Au début, on ne savait pas exactement ce que la pièce allait devenir. Nous explorions le monde de l’anxiété à travers le mouvement, en testant des idées jour après jour. Lorsqu’on a montré le premier extrait de 20 minutes, beaucoup de choses étaient encore dansées sur le moment, de manière instinctive. »

    C’est après une présentation à Tangente Danse en novembre 2023 que la direction du projet s’est précisée. « Tangente nous a offert une belle opportunité en nous invitant à présenter cet extrait, indique-t-iel. À ce moment, je n’avais pas encore une idée claire de ce que la pièce complète serait, mais cette invitation m’a donné une bonne pression. Ça m’a poussé·e à réfléchir à la longueur idéale pour le spectacle et à structurer davantage le travail. »

    Simik Komaksiutiksak a finalement opté pour une oeuvre de 40 minutes, en intégrant une introduction de 10 minutes conçue comme une sorte de préambule. « Je voulais que le début de la pièce donne une idée de ce que le public allait voir ensuite, une entrée en matière qui permet de se plonger dans l’univers de l’anxiété. »

    Le passage au rôle de directeur·rice a représenté une expérience d’apprentissage pour Simik Komaksiutiksak. « Travailler avec des artistes comme Barbara Diabo m’a beaucoup préparé·e. Elle m’a non seulement aidé·e lors de mon déménagement à Montréal pour travailler sur Sky Dancers, mais elle m’a aussi montré comment diriger une tournée, gérer un budget et construire une équipe. »

    Cependant, certains aspects du métier, notamment administratifs, se sont révélés plus complexes. « Je n’étais pas préparé·e à ça. Mais j’ai eu un grand soutien de femmes autochtones comme Lara Kramer, qui m’a aidé·e à rédiger ma première demande de subvention, et Victoria May, qui m’a donné des outils. Même aujourd’hui, quand je me sens dépassé·e, elles m’aident à traverser les moments difficiles. » Barbara Diabo continue également de jouer un rôle clé dans son parcours. « Encore récemment, elle et son équipe m’ont aidé·e à gérer certains aspects de mon entreprise. Leur soutien constant me permet de continuer à évoluer en tant qu’artiste et en tant que directeur·rice. »

    « Ce que je veux, c’est que le public ressente une légèreté en sortant de la salle. Oui, il y a des moments intenses, sombres ou chaotiques dans la pièce, mais elle se termine sur une note joyeuse. Je veux que les gens comprennent que l’anxiété fait partie de la vie, mais qu’elle n’est pas tout. On n’a pas à affronter tout cela seul·e. »

    La pièce sera présentée au MAI du 29 janvier au 1er février 2025.

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