
Quinze ans après avoir lancé son salué « Éphémère », contre toute attente et pour le bonheur des mélomanes, l’année 2025 marquera le retour sur disque de la grande Louise Forestier. Elle dévoile « Vieille Corneille », la pièce-titre de l’album legs sous forme d’un Oratorio Électro.
« Avril 2020, confinement COVID-19, pas encore de vaccin, raconte Louise Forestier. Assise sur ma terrasse, c’est le silence total. Soudain, le croassement d’une corneille sur le toit de la voisine. Elle me racontera dans son langage (que j’ai traduit en français) ce qu’elle a observé en survolant la ville. Vieille Corneille – Oratorio Électro, c’est un rendez-vous où nous n’avons jamais été ensemble. Je vous attends où vous ne m’attendez pas ! »
Cette nouvelle chanson ouvre le prochain disque de Louise Forestier, un 23e album en carrière où l’on savourera la plume déliée et sensible de l’auteure-interprète. À la fois étonnant et percutant, « Vieille Corneille » a été concocté à quatre mains avec la connivence d’un complice aussi doué qu’inattendu, le compositeur montréalais de musique électroacoustique Louis Dufort. Ce fidèle collaborateur de Marie Chouinard et directeur artistique du festival Akousma, qui a notamment contribué à la trame originale de « La chute de l’empire américain » et « Testament » de Denys Arcand, signe la musique, les arrangements et la réalisation des huit autres morceaux de cet album qui paraîtra le 4 avril 2025 sur étiquette LABE.
« Vieille Corneille » rappelle l’infini talent et l’audace renouvelée de Louise Forestier, une artiste à part, une poète toujours pertinente et une formidable rebelle qu’il fait bon retrouver. Surtout là où on ne l’attendait pas.