
Binette Mercier se lance en solo en tant que Critique Love avec l’extrait « Bone With Dust »
Issu d’un premier album homonyme à paraître sous Simone Records, « Bone With Dust » voit Antoine Binette Mercier s’adjoindre les talents de Lisa Kathryn Iwanychi aux texte et voix.
Actif comme compositeur de musique à l’image depuis une dizaine d’années (« Société distincte », « Le 422 », « Takedown : the DNA of GSP »), Antoine Binette Mercier est aussi connu comme proche collaborateur de Julien Sagot, ayant été impliqué dans la coréalisation, les arrangements et le mixage de tous ses albums depuis « Valse 333 ». L’expertise acquise à travers ces projets – percevoir la chanson comme un monde affranchi de tout cadre convenu et formel – a grandement informé sa suite à lui : arrive Critique Love avec l’extrait initiateur « Bone With Dust ».
De son côté, Binette Mercier s’occupe de presque tout le reste : signant composition, arrangements, prise de son et réalisation, il assure aussi voix, basse, batterie, synthétiseur, Rhodes et steel drum, appuyé par Robbie Kuster aux batterie et percussions, Mélanie Bélair aux violon et alto et Estelle Lemire aux ondes Martenot, ainsi que par Peter Van Uytfanck aux prise de son de la batterie et mixage.
« Bone With Dust » n’est pas un espace convenu : mené par une ambiance western anxiogène, voire apocalyptique, la pièce déploie une explosion de batteries et d’intenses arrangements de cordes qui laissent crûment place à un aspect méditatif – et à un solo d’ondes Martenot, élément-clé de la direction musicale de l’album à venir. Inspiré du roman « Kafka sur le rivage » de l’écrivain japonais Haruki Murakami, « Bone With Dust » illustre en texte et musique la fuite d’un individu pourchassé par une tornade de sable – jusqu’à ce qu’il réalise qu’il est lui-même cette tempête et que, plutôt que de s’en sauver, il doit la traverser pas à pas. L’extrait arrive accompagné d’un vidéoclip, réalisé par Jimmy G. Pettigrew.
Attendu plus tard cette année, le premier album de Critique Love en sera un bilingue – une confluence de rock cinématographique, de western apocalyptique, de tensions industrielles, de pop motorik et de cabaret dystopique, qui pourra plaire autant aux fans de Jonny Greenwood que de Suuns. Antoine Binette Mercier y joue une grande part des instruments, en signe la musique et les textes en français – appuyé d’un précieux lot de collaborateur·rices : Frannie Holder (Dear Criminals, Random Recipe) et Lisa Kathryn Iwanychi (Blood and Glass, Creature) aux textes en anglais et voix, Robbie Kuster à la batterie, François Plante à la basse, Simon Angell aux guitares, Mélanie Bélair aux violons, Claude Lamothe au violoncelle, Estelle Lemire aux ondes Martenot et Fabienne Lucet au piano.