Sofia Duhaime dévoile son premier album : « Lune d’argent »

Foisonnant d’images et de sensibilité, l’univers de Sofia possède un caractère à la fois mystérieux et invitant. D’une plume raffinée, elle y raconte ses histoires telles des fresques grandioses, féeriques et poignantes qui charment ses auditeurs dès les premiers instants.

« Cet album, c’est de sentir tout le potentiel que la vie a à donner, mais de ne pas savoir comment s’y rendre. J’ai voulu tout explorer, tout essayer, et, en chemin, j’ai trouvé ce qui était pour moi. C’est des chansons que j’offre à une plus jeune Sofia et à tous ceux qui en ont besoin. », confie Sofia Duhaime.

Récipiendaire du Choix du public au Festival international de la chanson de Granby en 2023 et récemment aperçue en première partie de TALK, Maude Audet et The Franklin Electric, Sofia Duhaime émerge de la scène folk telle une force tranquille. Elle offre son premier album bilingue qui rassemble entre autres cinq extraits parus dans la dernière année, soit « Le ciel pleurera », « Arboretum », « Nos épines », « Poison » et « Il est parti ». Avec cet opus, Sofia Duhaime établit une identité visuelle et sonore mémorable qui rappelle l’éclectisme et la fantaisie de Stevie Nicks, Florence + The Machine et Pierre Lapointe.

Sofia ouvre cet opus avec « Lune d’argent », chanson éponyme et pièce maîtresse. Entre quelques accents pop et folk, cet extrait est une belle porte d’entrée dans l’univers de Sofia Duhaime, une chanson qui se savoure dans la quête du calme et de l’inspiration. Mélangeant la chanson à texte à un rythme accrocheur, « Lune d’argent » raconte la découverte de soi à travers une rencontre avec la lune.

Dans le second titre, « Poison », les sonorités rock et blues mêlées à l’écriture vulnérable décrivent parfaitement ce sentiment brûlant et envahissant qu’est la jalousie. Dans une esthétique sonore vintage et poignante, Sofia Duhaime y dépeint l’envie dans un récit racontant un pari avec le diable.

« Comme des anges » explore cette dualité entre l’espoir d’avoir trouvé un amour idéal ainsi que la peur de le perdre. Dans une ballade angélique, mélancolique et grandiose, Sofia Duhaimese confie sur la peur d’être imparfait et le désir de tout donner à l’autre. De son côté, Il est parti révèle l’émotion à l’état brut. Les paroles transforment l’extrait en une complainte déchirante, exprimant la puissance du deuil.

« Back to Eden » s’inspire de contes mythologiques pour refléter une douleur et un désir d’indépendance. Qu’elle soit parentale ou amoureuse, « Back to Eden » montre la fin d’une relation toxique, où la vulnérabilité fait place à la confiance dans un univers folk et rock progressif.

« Arboretum » et « Le ciel pleurera » invitent, chacune à leur manière, dans un endroit où on peut guérir et se retrouver. Les sons folk réconfortants offrent un moment de calme, tel un baume sur l’âme dans les moments de détresse.

Dévoilée plus tôt cet automne, « Nos épines » dévoile les vices et les passions qui nous hantent à travers une trame sonore hypnotisante, tandis que « Cimetière » présente la quête du réconfort dans les pires moments d’une vie, à travers des arrangements retenus et épurés.

Entre deux stations est une image directe, une réflexion de la vie à Montréal, mais représente aussi une métaphore profonde qui décrit la réalité de Sofia Duhaime. Elle conclut son album avec l’interlude Dans les bois, qui dresse un portrait sincère et évocateur de l’œuvre entière. Elle revient sur ses confidences, ses sentiments et ses craintes qu’elle porte avec elle tel un bagage, peu importe si elle les aime ou non.

C’est un peu l’acceptation que je suis imparfaite, et que l’album est peut-être imparfait, mais que je le présente comme il est, avec tout mon cœur. Le 17 juillet prochain, il sera possible de voir Sofia Duhaime en spectacle au Bluesfest d’Ottawa, où elle y présentera les chansons tirées de son album Lune d’argent ainsi que de son EP précédent, L’enfant.

L’album « Lune d’argent » est disponible sur toutes les plateformes numériques depuis le le 11 avril.