Le Conservatoire d’art dramatique de Québec présente « La bonne âme du Se-Tchouan »
C’est déjà l’heure de dire au revoir aux finissant·e·s en Jeu et en Scénographie du Conservatoire d’art dramatique de Québec avec la dernière production de la saison : « La bonne âme du Se-Tchouan » de Bertolt Brecht.
Ce classique intemporel du théâtre allemand sera revisité et mis en scène par Maryse Lapierre, professeure au Conservatoire et récipiendaire du prix Théâtre de la meilleure mise en scène en 2020. Dans une proposition éclatée, elle vous présente une oeuvre où se marieront réflexions sur l’humanité, humour, chansons et scénographie à couper le souffle.
« La bonne âme du Se-Tchouan »
- Texte de Bertolt Brecht
- Traduction de Jean Bellorini et Camille de La Guillonnière
- Mise en scène de Maryse Lapierre
- Du 10 au 14 mai à 19 h 30
Est-ce qu’une seule bonne âme peut sauver le Se-Tchouan ?
L’histoire de « La Bonne âme du Se-Tchouan » est celle de Shen Té, une jeune prostituée qui accueille par bonté un Dieu en visite. Pour la récompenser de sa bienveillance, ce dernier lui offre de l’argent, ce qui permet à Shen Té d’ouvrir un petit débit de tabac et de se sortir de sa situation misérable. Mais cette nouvelle condition fait des envieux et Shen Té est mise à l’épreuve. Pourra-t-elle garder sa bonne âme dans un monde jaloux et cruel ? Est-il possible d’être bonne dans un monde rempli de corruption ? De sauver le monde si l’on est seule à vouloir le faire ? Ce sont les questions qui se retrouvent au centre de cette fable festive et engagée écrite par Brecht en 1938, cinq années après sa fuite de l’Allemagne, en plein cœur de la montée du nazisme.
Trois actrices pour jouer Shen Té
La metteure en scène Maryse Lapierre est reconnue pour son humanisme et sa facilité à faire vivre aux spectateur·trice·s des moments touchants et magiques. Dans cette production, elle a choisi trois actrices pour jouer le personnage principal de Shen Té afin de permettre à celles-ci de toucher le public, chacune à leur manière, et d’explorer diverses facettes du jeu. Il y aura également un piano sur scène, de l’accordéon, des chansons, un peu d’humour et des personnages qu’on aimera bien détester.
Une rencontre entre l’Allemagne et la Chine imaginaire
Du côté de la scénographie, il faut se rappeler que la dernière production est toujours l’une des plus complexes de l’année et celle-ci n’y échappe pas. Un décor grandiose mettant en vedette des ruelles pauvres où s’empilent les logis et la souffrance servira de lieu pour ce coin de l’Asie imagé. Les costumes seront à la fois inspirés de références très contemporaines avec un Dieu semblant tout droit sorti du film La Matrice et d’autres semblant vivre dans une toile du peintre allemand Otto X. Un côté punk viendra uniformiser l’ensemble pour conserver une note de révolution.
Le public pourra donc voir pour une dernière fois au Conservatoire les finissant·e·s en jeu : Miryam Amrouche, Margaux Auclair, Thomas Boudreault-Côté, Éva D’Aoust, Clément Desbiens, Laurent Fecteau-Nadeau, Clémence Lavallée, Carla Mezquita-Honhon, Jérémie Michaud, Anthony Parent-Castanha, Aude Seppey et Clara Vecchio. Ainsi que le travail de nos finissant.e.s en scénographie : Coralie Dansereau, Alexandrine Dubé, Églantine Mailly, Laurianne Moreault-Maguire et Simon Rollin.
Lieu et billetterie
- Théâtre du Conservatoire
- 13, rue Saint-Stanislas, Québec
- Les billets sont disponibles uniquement sur la billetterie en ligne. Aucune réservation par téléphone.
- Prix : 15 $ régulier / 8 $ étudiant + frais de service