Avant de publier son nouvel album en novembre, Soften en extrait « Hypérion », un single de pop indépendante riche en sons synthétiques et en accroches mélodiques.
Ainsi nommée en référence au roman culte de Dan Simmons, peuplé de figures déchues et de paysages fantasmés, la chanson évoque le passage du temps comme la perte de l’innocence : « On laissait les jours défiler / les yeux bien moins durs en-dedans / le ciel bien moins lourd au-dessus », constate Nils Aellen, à la tête du projet depuis 2006, dans un flow moderne et précis qu’on ne lui connaissait pas.
Désireux de nouvelles expériences, le Lausannois s’est tourné vers Alexandre Maurer pour l’aider à produire et arranger les titres de son nouvel album. « On a vraiment beaucoup douté, jeté et repris. On voulait s’éloigner de mon confort de production habituel pour proposer un son très ancré dans le présent, tout en conservant mon ADN et mes forces. »
Résultat : Hypérion dévoile un son massif et dynamique mêlant synthétiseurs vintage et batterie live, une place majeure laissée aux voix démultipliées et aux ruptures surprises, le tout en moins de 3m30 – on a connu des voyages plus longs qui laissaient moins voir.
Source : Royal Tea Music