Radi.
Photo: Courtoisie
Certains l’appellent par son nom à la naissance : Abdelmoumen Mohamed Radi. D’autres et ils sont de plus en plus nombreux, optent pour Radi, né dans le Nord de la France. Pour son premier spectacle solo au Québec, sa nouvelle terre d’accueil, il ajoute le chiffre 99 : celui de l’année de ses débuts en humour.
Radi aurait pu faire carrière de l’autre côté de l’Atlantique. D’ailleurs, il avait tout pour réussir à Paris. Deux spectacles, plusieurs projets d’écriture et une place à la programmation du Jamel Comedy Club 2. Puis, il balance tout. Il devient père de famille, un homme heureux et restaurateur à succès en… Pologne. Or, il a une âme d’entrepreneur et d’aventurier, Radi. En 2019, il décide de traverser l’océan seul, sans les siens, tout juste avant l’éclosion de la Covid. L’appel de la scène était plus fort.
« Après avoir beaucoup voyagé dans ma vie, je suis tombé amoureux du Québec à la minute où j’y ai posé les pieds, explique Radi. Au-delà du Pays en lui-même, c’est le peuple québécois qui a fait de ce choix de vie la meilleure décision que j’ai prise. J’aime le Québec et je suis fier et heureux d’y avoir été accepté professionnellement et humainement. »
Radi le dit lui-même : il est un nouvel arrivant. Un immigrant à peine débarqué de l’avion. À Montréal, il a commencé au bas de l’échelle, sans aucun contact dans le milieu de l’humour si ce n’est ses « amis Facebook ».
Après avoir effectué de nombreuses premières parties dont celles de Mike Beaudouin, participé à bon nombre de balado et balancé une foule de pranks dans son podcast Piège (avec Erich Preach, Eddy King, Daniel Grenier et Sinem Kara), il est maintenant en rodage partout au Québec et au Terminal à Montréal.
Dans Radi 99, il nous parle de son quotidien avec les yeux de celui qui recommence à zéro, mais surtout avec le regard d’un artiste au grand cœur. Homme d’affaires dans l’âme et artiste dans son cœur, Radi voit à tous les aspects de sa carrière et tente de garder le contact avec sa famille, ses filles (Janna, 18 ans, et Meissa, 13 ans) ainsi que de ses amis, qui sont restés en Europe, via toutes les plateformes virtuelles possibles et imaginables. Radi a le sourire contagieux et la joie de vivre sincère. Il a trouvé son bonheur parmi nous. Et c’est ce qu’il veut partager sur scène.
