Après en avoir récemment dévoilé deux singles cette année - « Un jour à la fois » et « Rappelle-moi ton nom » - Cédrik St-Onge revient ici avec son second album studio, intitulé « Osoyoos ».
Conçu quelque part entre le sommet d’une montagne de l’Ouest canadien et le calme plat d’un chalet au bord de la Baie-des-Chaleurs, l’album « Osoyoos » est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes.
« Je suis née à Oliver en Colombie-Britannique, confie Cédrik St-Onge. Quand est venu le moment de composer un deuxième album après Et si j’étais à des années-lumière, j’ai décidé d’y retourner, seul pendant un mois, pour me ressourcer et chercher de nouvelles inspirations dans l’isolement. Pendant mon séjour, j’allais souvent monter une montagne avec mon packsack et je m’assoyais sur le top pour écrire. Je logeais à ce moment-là dans une ville qui s’appelle Osoyoos. »
Plus lumineux et compact que son premier album, Cédrik St-Onge avoue avoir grandi, comme artiste et comme humain, au cours de sa création. Souvent inspirés de rêves ou issues de l’écriture automatique, les titres d’« Osoyoos » proviennent d’un processus spirituel que Cédrik considère des plus libérateurs :
« Comme dans le cas de la chanson "Golden Hour". J’ai commencé l’instrumental au B-C et j’ai eu l’idée des paroles à mon chalet en Gaspésie, plusieurs mois après. À ce moment-là, j’étais dans une période plus difficile de ma vie. Je me suis assis dans l’herbe devant la baie et il y avait la lumière dorée du soleil levant qui me réchauffait le visage. Je me suis fermé les yeux. Pour un instant, cette sensation-là, c’était la seule chose dont j’avais besoin », témoigne-t-il.
Le besoin de connexion et la soif d’apprécier le moment présent se retrouvent d’ailleurs en filigrane de cet « Osoyoos » au son alt-folk tantôt orchestral, tantôt confidentiel, à la fois terrestre et éthéré, émouvant et violent de beauté.