La Fondation Lire pour réussir et l’UNEQ ont dévoilé les finalistes de la 9e édition du Prix des Horizons imaginaires : Raphaëlle B. Adam pour son roman « Venefica » (Tête Première), J.D. Kurtness pour son roman « La vallée de l’étrange » (L’instant même) et Marie-Hélène Sarrasin pour son roman « Douze arpents » (Tête Première).
Dès l’automne, les étudiantes et étudiants des établissements qui se seront inscrits au Prix des Horizons imaginaire liront ces trois œuvres, débattront puis voteront pour la lauréate. Cette année, le comité de sélection était composé d’Alexia Roussille, l’élève gagnante de la 7e édition, Olivier Moses, enseignant au collège Saint-Laurent et Ayavi Lake, écrivaine. Les trois finalistes présentent des œuvres riches qui se démarquent et intéresseront sans aucun doute les lecteurs et les lectrices passionné.e.s par les littératures de l’imaginaire :
« Venefica » de Raphaëlle B. Adam
Dans un univers où les toxines, des chasseresses anthropophages, dépendent de la sève paralysante de leurs proies, celles-ci s’allient avec des fleurs séductrices pour attirer les victimes. Catopsis, une toxine récalcitrante au sein de la secte des Aethuses, lutte contre ses pulsions malgré une faim insatiable.
« Le jury a particulièrement aimé l’originalité d’un livre d’épouvante au féminin — c’est avec des mains tremblantes qu’on vous le recommande. Un livre qui se dévore et assouvira votre soif d’horreur. » — Olivier Moses
« La vallée de l’étrange » de J.D. Kurtness
Lorsqu’une artiste conçoit des robots-compagnons destinés à l’épanouissement émotionnel de leurs propriétaires, leur popularité croissante suscite des groupes contestataires à dénoncer l’utilisation de ces créations perçues comme de plus en plus humaines.
« "La vallée de l’étrange" mérite amplement sa place parmi les finalistes. Elle soulève avec brio et créativité des questions sur l’intelligence artificielle, la liberté et la conscience. » — Alexia Roussille
« Douze arpents » de Marie-Hélène Sarrasin
Confrontée par la perte de son emploi de libraire et le décès de sa grand-mère, Marine hérite néanmoins de son rêve : une vie à la campagne. Mais des projets immobiliers menacent la tranquillité de son nouvel environnement.
« "Douze arpents" est un récit dans lequel l’imaginaire lié au territoire québécois s’épanouit avec humour. L’urbanité dans sa pire expression s’oppose à la ruralité, mais l’histoire arrive à rester dans l’ouverture et l’accueil. » — Ayavi Lake
L’année dernière, le comité de sélection avait élu lauréat Éric C. Plamondon pour son recueil de nouvelles « Bizarreries du banal : 13 histoires étranges » (Sémaphore).
Les inscriptions des établissements à la 9e édition du Prix des Horizons imaginaires seront ouvertes à partir du 1er août et le resteront jusqu’au 30 septembre.