
Le duo montréalais Boskorgï présente « Arcturus » et « Way of the Wizard », deux nouvelles pièces tirées d’un premier album complet intitulé Jazz Pranksters, dont la sortie sous l’étiquette Sainte Cécile est d’ailleurs prévue pour le mois de novembre prochain.
Quelque part entre le hip-hop expérimental et le funk moderne - avec au passage des clins d’oeil à la city-pop japonaise, au jazz et à la soul des années 90 -, Boskorgï continue ici de développer le son qui a déjà fait sa marque par le passé : une musique tranquille, mais jamais ennuyante, et toujours jouée avec un petit sourire en coin. À noter également la présence du rappeur Jei Bandit sur la pièce « Way of the Wizard », collaboration explosive qui promet de satisfaire les adeptes de hip-hop les plus pointilleux.
À force d’études, dissections et expérimentations sur des synthétiseurs analogues, Thomas B. Martin et Antoine Bordeleau ont fini par bâtir l’univers sonore de Boskorgï : une musique ambiante et groovy sur laquelle plane l’influence et la conduite de la Beat Scene de LA, du funk moderne, du jazz et de la soul des années 90.
En novembre 2017, Boskorgï présentait « Saké’d », un premier EP de sept titres présenté comme une plage continue. Cette production, dominée par des lignes de basse groovy, des nappes de synthétiseurs hypnotiques, des beats lancinants et quelques textures hip-hop, pose les fondations d’une signature musicale apaisante et méditative aspirant à toujours évoluer. Ce fut chose faite avec « Acid Nightmare », morceau sur lequel le beat et les échantillonnages de Boskorgï soutenaient le débit de Jei Bandit, donnant un simple qui jouait dans la cour du hip-hop lo-fi. Le duo a subséquemment fait paraître le simple instrumental « Convalescence » en 2018, ouvrant la porte à une nouvelle avenue plus diverse au niveau des timbres et du mixage.
Pour son premier opus complet attendu pour le 29 novembre 2019, « Jazz Pranksters », le duo entend démontrer l’expérience acquise dans son studio maison. À travers une instrumentation presque entièrement analogue, où les boucles laissent place à de longues pistes ponctuées d’improvisation, Boskorgï présente un son ancré dans une esthétique résolument plus jazzée et expérimentale que sur ses efforts précédents, laissant transparaître un horizon d’influences encore plus large.