À la tête de la nouvelle avant-garde musicale montréalaise, l’artiste Hip-Hop-Jazz L.Teez a dévoilé son tout nouveau single, « Questions » sur le nouveau label Hydrophonik Records. « Questions » est le titre de lancement de son deuxième EP, « The Index to My Inner Thoughts », qui compte bien redéfinir le son Hip-Hop montréalais.
Ce nouveau single entraîne doucement l’auditeur dans un univers de jazz et de boom bap poétique, qui se dessine de manière passionnante et intime au cours de l’EP, un chemin luxuriant dans les pensées, les valeurs, les difficultés et les questionnements de L.Teez, qui sortira le 18 septembre.
« Questions », une ballade introspective guidée par les mélodies de trompette de Jérôme Dupuis-Cloutier, raconte une histoire profonde et complexe à travers des questionnements et des réflexions sur soi-même. L’instrumental de cette chanson reflète un état d’incertitude et de contemplativité. Avec de beaux accords jazz de guitare semi-acoustique et une ligne de basse chaleureuse, les paroles sont soutenues par la superbe performance de trompette de Jérôme Dupuis-Cloutier, qui donne à la chanson une tonalité obsédante, qui reste encrée dans l’esprit de l’auditeur longtemps après que les notes finales ne se soient estompées.
Après avoir sorti « The Half Full » EP il y a un an et demi, L.Teez, qui a étudié la trompette et le trombone à l’académie des beaux-arts de Montréal, F.A.C.E, a voyagé autour du globe pour absorber tant que possible des influences diverses pour écrire son prochain disque. Le jeune rappeur, d’origine québécoise, algérienne et jamaïcaine-chinoise a passé beaucoup de temps en tournée, présentant sa musique partout dans le monde, allant des rues animées de Shibuya, Tokyo aux trottoirs achalandés de Hongdae, Séoul, digérant le tout et ajustant ses rimes dans les cafés parisiens de Montmartre. Il est juste de dire qu’il s’agit d’un projet aux influences très internationales.
« Mon inspiration trouve ses racines dans de nombreux aspects de la vie : notre quotidien, nos émotions et ces petits moments que nous vivons tous et qui sont vécus différemment d’un individu à l’autre, confie L.Teez. Tout ce qui a la capacité de nous faire ressentir, que ce soit négatif ou positif, me pousse à raconter une histoire ou à faire comprendre à l’auditeur une certaine émotion ou un certain moment, à travers mes mots et ma poésie. »
Né en 1995, L.Teez est un auteur et interprète montréalais dont l’enfance a été plongée dans la musique. En grandissant, il a été fortement influencé par le Hip-Hop, notamment pendant son adolescence. Sa passion pour la musique l’a ensuite conduit à développer une forte appréciation pour les maîtres du jazz classique dont il puise également son inspiration. Ses années d’école formatrice et ses premières influences musicales l’ont amené à composer, un exutoire trouvé pour faire face aux aléas de sa famille et des circonstances personnelles.
L.Teez a déjà prouvé qu’il était une force majeure du Hip-Hop « underground » avec un nombre considérable de fans sur Spotify, où il a déjà plus de 75 000 streams de ses chansons et plus de 40 000 auditeurs. Le jeune artiste rap a également ouvert pour des artistes comme Black Star et GUTS Live au Festival de Jazz de Vienne, Earth Wind and Fire à l’emblématique L’Olympia à Paris, et il a époustouflé le public chez lui avec des performances en solo au Festival d’été de Québec, le Festival Mode & Design de Montréal et la scène extérieure du 40e Festival international de jazz de Montréal. Aujourd’hui, il est aussi à l’aise pour s’inspirer d’artistes comme Lupe Fiasco ou encore faire référence aux premières icônes du rap comme NAS, tout en comptant la tournée 2009 de Jay-Z, en soutien à The Blueprint 3, comme le moment où il a véritablement attrapé le virus : « C’était quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant, j’étais déjà un grand fan de Hip-Hop mais c’était la première fois que je voyais un groupe jouer avec un rappeur, commente L.Teez. Il y avait même toute une section de cuivres et ça m’a frappé car je jouais du trombone jusqu’en 2008. Ajoutez ça au fait que c’était ma première fois à un spectacle du Centre Bell, et ça a complètement changé ma vie ! »
Vivant au centre-ville de Montréal la plupart de sa vie, où il a passé beaucoup de temps dans des musées de renom (MAC, Musée des beaux-arts, McCord ...), L.Teez a toujours été un grand amateur d’art contemporain. Lorsque son ami proche, Guillaume Pascale (chercheur en art et réalisateur), a écouté « Questions », il a tout de suite adoré. Il semblait donc naturel que L.Teez lui ait laissé prendre la tête de la création de la vidéo, qui a été tournée à l’aide de la technologie de nuage de points, sur iPhone. La vidéo, qui selon Pascale, a été l’occasion de créer un film fluide, presque sans coupure dans lequel les corps apparaissent à travers le prisme d’une fine pellicule de points diffus, raconte l’histoire que bien qu’étants tous différents, nous nous posons tous constamment des questions existentielles, reflétant sur notre vie. Nous sommes tous connectés par des questions.
Guillaume Pascale explore le caractère instable et spéculatif des formes et objets produits à l’ère des nouvelles technologies de l’information. Considérant la donnée dans ses formes indéterminées et fluctuantes, il crée des œuvres d’anticipation mêlant production audiovisuelle, programmation, électronique, robotique, création sonore, musicale et graphique. Son travail interroge, en particulier, nos manières d’être au monde et notre perception de l’environnement terrestre en fonction des conditions suggérées par les environnements numériques et des modes opérationnels de captation d’images de nos jours.