Lucie Grégoire offrira « Dérives » à l’Agora de la danse du 28 septembre au 1er octobre
Dérives d’un monde en péril, dérives intérieures... Seule en scène, une femme habite l’espace, en intime résonance avec la musique vibrante de la violoncelliste islandaise Hildur Guðnadóttir. Comme deux courants provenant d’une même source, la danse et la musique se scindent et confluent.
Dévoilant sa part d’ombre et de lumière, la chorégraphe nous renvoie l’écho d’une humanité en déroute. Lucie Grégoire incarne avec maestria cette femme multiple qui navigue à vue entre les écueils d’un présent troublé.
Figure marquante de la danse contemporaine au Québec, la chorégraphe et interprète Lucie Grégoire poursuit depuis 1981 sa recherche artistique singulière. Sa feuille de route comprend plus de 40 créations : solos, œuvres in situ, pièces pour plusieurs interprètes, présentés au Canada et à l’international. Sondant l’univers féminin, ses œuvres s’inspirent des immensités sauvages de l’Arctique, du Sahara, de l’Amazonie, de l’Islande ainsi que de la littérature, de l’art et du cinéma. Elle a réalisé un cycle de création de dix ans avec le chorégraphe et danseur japonais Yoshito Ohno qui a mené à une trilogie coproduite par l’Agora de la danse. En 2016, Lucie célébrait le 30e anniversaire de sa compagnie avec la recréation du solo « Les Choses dernières » (1994). En 2017, la Fondation Jean-Pierre Perreault a reconnu l’importance de cette œuvre au sein du patrimoine chorégraphique québécois en réalisant une Boîte chorégraphique. Elle fait partie du corps professoral de l’École de danse contemporaine de Montréal depuis 1989.
Crédits
- Chorégraphie et interprétation : Lucie Grégoire
- Musique : Hildur Gudnadottir
- Conseiller à la dramaturgie et montage sonore : Paulo Castro-Lopes
- Répétitrice : Dodik Gédouin
- Éclairages : Alain Lortie
- Son : Nicolas Borycki
- Direction technique, Régie son et Direction de production : Judith Allen
- Costumes : Marilène Bastien
- Communications : Laurie Perron