Faisant suite aux connotations indie rock de « L’amour au temps de la fin des temps », Émile Bilodeau continue d’étoffer sa palette et présente « Les Daisy » et « Quatre vérités sur la jalousie », deux extraits aux sonorités roots - qui sont offerts dès maintenant sur toutes les plateformes d’écoute en continu et d’achat en ligne.
Comme les deux facettes d’une même pièce, « Les Daisy » et « Quatre vérités sur la jalousie » s’opposent et se complémentent. D’abord : à l’allant country enjoué, « Les Daisy » traite d’amis liés par un pari garantissant le bonheur du premier bébé de leur cercle - amis qui, d’ici là, aiment à se réunir autour d’une bière pour placoter et « même philosoph[er] » tout en se demandant « c’est qui le prochain d’OD à être éliminé ? ». Puis : aux airs folk-rock brumeux et planants, « Quatre vérités sur la jalousie » est un appel à évacuer cette émotion traîtresse, Émile apostrophant cette dernière qui « [s’invite] à nos partys » et gère « les câbles de [sa] pensée » afin que ce soit la « dernière fois [qu’elle le prenne] dans [ses] bras ».
Signant paroles et musique des deux extraits, Émile Bilodeau y assure aussi voix et guitare acoustique, appuyé par Guillaume Rochon au piano, Simon Kearney aux basse, banjo et guitare électrique ainsi que par Marc Chartrain à la batterie - on retrouve aussi les apports supplémentaires de William Mayer à la guitare électrique et de la chorale des Voix Ferrées sur « Quatre vérités sur la jalousie ». Ces deux pièces, de même que la susmentionnée « L’amour au temps de la fin des temps », se retrouveront sur « Au bar des espoirs », un cinquième album en carrière, qui paraîtra cet automne - soulignant du même coup les 10 ans de carrière d’Émile, révélé en 2013 au Festival de la chanson de Saint-Ambroise.
Comme son titre le suggère, « Au bar des espoirs » est mû par l’idée que la ligne peut être mince entre l’espoir et son contraire : l’amour dans le chaos ; un barman malheureux qui ne veut pas quitter sa job au risque de devenir comme les clients qu’il se plaît à juger ; Émile qui se demande ce qu’il pourrait bien faire si, par malheur, il perdait l’ouïe - le tout raconté avec un caractéristique bagout enjoué, dans le but bien simple et nécessaire de nous faire garder l’espoir et le sourire. Réalisé par Simon Kearney, c’est un album à l’image d’Émile - à la fois drôle, conscient et accrocheur - qu’il annonce comme étant le « meilleur de [sa] carrière ! » et qu’il présentera partout au Québec.
On est liés par un pari, le premier qui a un baby
Devra donner ce nom à son poupon
Les autres donneront cinq mille dollars
Pour que Daisy aille une vie en or
Laisse-moé te chanter tes quatre vérités
Même si tu me dis que tu en as vraiment pas envie
Sorry jalousie ! Mais je dois me mettre sur ton cas dès aujourd’hui