Véritable phénomène indie-pop en puissance, l’auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste et réalisateur dévoile un second avant-goût de son nouvel album « Loneliness Confetti », à venir le 15 mars 2024.
Un peu plus d’un mois après avoir lancé la pièce « Diamond » — pour laquelle il cumule déjà plus de près de 300 000 écoutes —, Soranrécidive avec un puissant hymne romantique. « Une lettre d’amour inspirée par la musique que j’écoutais en grandissant », révèle le jeune virtuose de la pop montréalaise.
À la fois coulante, mélancolique, et librement infusée de la pop vintage des Beatles, de Hall and Oates, Supertramp, Suede et des Kinks, la chanson s’appuie sur un groove bien posé. Construite autour d’un arrangement acoustique mené par un efficace trio piano-basse-batterie, « Anna » se déploie de manière intemporelle, organique. Elle respire les grands espaces. Et Soran s’y révèle, à coeur ouvert, avec sincérité. Faisant coexister en lui l’auteur-compositeur émotif, le chanteur capable de falsetto vertigineux à la Tatsuro Yamashita et le magicien technique, il assure également la réalisation, en plus de jouer tous les instruments, de cette ode à l’amour.
Anna
You know I’ll sing this thing forever
When all of me
Already
Belongs to you
Doublée d’un clip contemplatif que Soran co-signe avec Yuki Dreams Again, la pièce défile magnifiquement. La direction photo est l’oeuvre de Thomas Fontaine et la colorisation, celle de Joseph Cadieux. On y suit l’artiste — rappelant ici un jeune Bob Dylan par son allure —, tandis qu’il partage un moment avec la femme qu’il aime (apparaissant à l’écran sous les traits de la mannequin Anna May). Assis l’un contre l’autre dans la boîte d’un vieux pick up, ils progressent dans un décor aride, où buttes de sable et coucher de soleil multicolore font résolument corps avec l’émotivité palpable de la chanson.
Soran en spectacle