Grande passionnée de cinéma, Chloé Labelle s’est bâti un intérêt pour la création d’effets visuels en visionnant des courts métrages documentaires réalisés dans les coulisses de productions hollywoodiennes. Réalisant plus tard que le Québec était un des pionniers de cette discipline, elle a quitté sa ville natale de Rouyn-Noranda pour s’installer à Montréal, plaque tournante de l’industrie des VFX et de l’animation. Malheureusement, celle qui s’est spécialisée en surfaçage et en développement visuel n’a pu que constater la dégringolade de son secteur d’activité, miné par des modifications aux mesures fiscales dont il bénéficiait. Qui fait Quoi a discuté avec elle dans la foulée de son intégration au mouvement « Le Québec n’a plus d’effet(s) », qu’elle représentera désormais.
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