Les exclusivités
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Depuis leur rencontre sur les bancs de l’École nationale de théâtre du Canada, Gabriel-Antoine Roy et Étienne Lou n’ont cessé de collaborer sur divers projets d’interprétation dans lesquels ils ont non seulement développé leurs compétences, mais aussi leur connivence. C’est d’ailleurs sous la tutelle de leur enseignant, Nicolas Cantin, que les comédiens ont découvert le jeu masqué, une passion commune qu’ils exercent en grande pompe aujourd’hui avec leur nouvelle pièce « La grande mascarade ». Qui fait Quoi a discuté de ce projet avec le duo en amont de sa première à l’Espace Libre.
Il y a quatre ans, alors qu’elle supervisait des étudiants du domaine de la conservation à l’occasion de leur stage au Gesù, Dominique B. Marier a retrouvé un large dossier sur le dramaturge Claude Gauvreau, qui avait étudié au sein de l’établissement à l’époque où il s’appelait encore le Collège Sainte-Marie. De cette découverte a émergé chez elle l’idée d’honorer cette figure des arts dramatiques du Québec, un projet qui verra finalement le jour cet automne, à l’occasion du centenaire de l’auteur. La directrice art et développement du Gesù a mis sur pause la préparation de « Gauvreau 100 ans ! » début août, le temps d’en discuter avec Qui fait Quoi.
À la suite de son travail à la photographie de « Villeneuve : l’ascension d’un champion », Simon-Pierre Gingras a été contacté en mars dernier par son collaborateur de longue date, Pedro Duszara, qui lui a proposé de participer à une nouvelle production, menée par la réalisatrice américaine Drew Denny. Intitulé « Love & Chaos », ce projet s’avérait une comédie dramatique qui exploiterait les décors et les paysages du Québec pour dépeindre des pays d’Europe de l’Est. Un défi que le directeur photo a accepté de relever, d’autant plus motivé par le lien qu’il a établi d’emblée avec sa collègue cinéaste. Qui fait Quoi s’est entretenu avec lui pour discuter de ce récent mandat.
Pendant qu’elle effectuait ses études en communication et en rédaction professionnelle à l’université, Manal Drissi a accouché d’une petite fille. Afin de sortir de sa dépression post-partum, elle lance le blogue « Montée de lait », ce qui lui a donné de la visibilité et lui a permis d’être invitée à réaliser des chroniques à la radio, puis dans des magazines et des journaux. Elle a aussi fait un peu de télé. Pigiste dans le milieu de la culture et de la rédaction en général, elle porte plusieurs casquettes : conférencière, chroniqueuse, autrice et, maintenant, scénariste. Avec la série « Échouées », coécrite avec Gabrielle Lisa Collard, produite par Amalga et qui sera diffusée sur les ondes de Télé-Québec, elle s’attaque avec humour à la grossophobie.
Né très loin du monde du cinéma, Amaury Foucher a grandi dans une famille qui n’avait aucun pouvoir d’ancrage dans le monde du septième art. Jeune, il a commencé à regarder des films et, à l’âge de sept ans, il commence à jouer, participant à une petite pièce de théâtre dans une salle communale. Il jouait Jonas, le prophète, un rôle pour lequel il a quand même appris 40 pages de textes. Il a ressenti un sentiment, incompris à l’époque et qu’il cerne mieux aujourd’hui, une sorte de consécration. Qui fait Quoi l’a rencontré à Montréal alors que l’acteur français était de passage à Fierté Montréal pour présenter le film « La Pampa », en partenariat avec CINEMANIA.
Le fait d’être née d’une mère libanaise et d’un père québécois a beaucoup influencé le parcours de la compositrice Katia Makdissi-Warren. Elle a été élevée dans les deux cultures, entourée de sa grand-mère, de ses tantes et de ses oncles à la manière libanaise et, après avoir étudié au Conservatoire de Musique de Québec, elle a tout de suite voulu provoquer la rencontre des musiques du Moyen-Orient et de l’Occident.