Les exclusivités
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Bien qu’il soit à l’origine de quatre des films les plus primés du cinéma québécois de ces dernière années, Stéphane Lafleur n’en mène pas moins une carrière marquée par la multidisciplinarité. Celui qui a signé « Continental, un film sans fusil », « En terrains connus », « Tu dors Nicole » et « Vikings » verse effectivement dans d’autres pratiques professionnelles, particulièrement le montage, qui viennent nourrir à leur tour ses processus créatifs. Il a eu l’occasion de revenir sur son parcours lors d’une rencontre devant public aux Rendez-vous Québec Cinéma (RVQC), animée par Ariane Cipriani, à laquelle Qui fait Quoi était sur place.
Alors que les plateformes de diffusion musicale et audiovisuelle croulent sous la surabondance de contenus qu’elles proposent, l’Association des professionnels de l’édition musicale (APEM) et l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision tiennent à ce que les artistes québécois puissent obtenir leur juste part du gâteau. Les deux organisations se sont donc jointes au mois de février à la Cinémathèque québécoise, dans le cadre du rassemblement « Quand la musique rencontre l’image », pour discuter des enjeux qui affectent actuellement leurs scènes respectives, notamment celui de la découvrabilité. S’en est suivi un panel, animé par Anne-Marie Withenshaw, où Annie Bourdeau (Urbania), Mélissa Hébert (Télé-Québec), Steve Jolin (Disques 7ième Ciel) et Carmel Scurti-Belley (Fair Enough) ont partagé leurs opinions et solutions à ce sujet. Qui fait Quoi a assisté à cette discussion.
Avec son plus récent documentaire, « Machine de rêve », Bruno Boulianne clôt, en quelque sorte, une trilogie qu’il avait commencée avec « Bull’s Eye, un peintre à l’affût » et « L’homme de l’Isle ». En fait, le réalisateur revient sur des terres qu’il a découvertes en 2008-2009 alors qu’il tournait son film sur Marc Séguin, l’Isle-aux-Grues, l’Isle-aux-Oies et tout cet archipel. Dans son plus récent film, il revient pour filmer Kevin Gagné et Raymond Lachance en train de construire un canot à glace tout en bois, confie-t-il à Qui fait Quoi.
Le fondateur du Festival du Film de l’Outaouais (FFO), Didier Farré, a profité de la conférence de presse dévoilant la programmation de la 26e édition de son événement pour assurer la mission de ce dernier. Avec plus de 70 films à l’affiche du 3 au 11 avril dans les cinémas de Gatineau — mettant à l’honneur cette année les productions du Portugal en plus de celles du Québec —, ce rassemblement de cinéphiles aura pour but d’amplifier la portée des « bons films » et des artisans derrière leur création, tout en prenant position contre les pressions américaines envers le cinéma local. Qui fait Quoi a discuté avec celui qui est également directeur général de l’événement pour en savoir davantage sur sa ligne éditoriale actuelle.
L’histoire de l’événement La Noce début lorsque Éric Harvey et Frédéric Poulin, deux amis du Séminaire de Chicoutimi travaillant à Montréal dans le milieu de la musique, ont eu l’idée de présenter des groupes de musique émergente et de musique indépendante dans leur coin d’origine, le Saguenay. Ils trouvaient pourtant difficile de proposer ce genre de groupes sur des scènes extérieures en mode festival dans leur région natale. Ils se sont tout de même lancés dans l’aventure en 2017. Ils espéraient également que ce nouveau festival répondrait à une autre demande, à un autre public, différent de l’offre dans la région, explique Éric Harvey à Qui fait Quoi.
En parallèle de ses activités marketing au sein d’organismes tels que l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, Dédy Bilamba nourrissait l’ambition de contribuer au développement de l’industrie de l’audiovisuel à travers les pays africains et créoles. C’est à cette fin qu’il a cofondé AfroVFX en 2022, une société établie à Abidjan en Côte d’Ivoire, dont l’objectif est de favoriser le plein potentiel des talents africains en effets visuels numériques. Qui fait Quoi s’est entretenu avec le gestionnaire pendant le dévoilement de la programmation du 41e Festival international de cinéma Vues d’Afrique, duquel il a été nommé parrain.