Les exclusivités
Chaque jour, depuis 40 ans, les journalistes de Qui fait Quoi rencontrent et donnent la parole aux professionnel·le·s de l'image et du son (cinéma, télévision, scène, musique, communication, culture…). Entrevues exclusives, reportages inédits, visites de plateaux, entrevues dans les coulisses, podcasts, interview vidéo, compte-rendu d'événements et de festivals, analyses, réflexions… Les abonné·e·s de Qui fait Quoi profitent grâce à ces contenus originaux d'une veille stratégique de premier plan.
Passionné de cinéma depuis son plus jeune âge, Patrick Badianjile Kubanangidi a rejeté la carrière de juriste que lui avaient prescrite ses proches dans le but de suivre le chemin professionnel qu’il désirait. Un objectif qu’il accomplit depuis près de 25 ans par la réalisation d’oeuvres cinématographiques sous le nom de Badi Kuba, dont « Tshibawu », « 86 400 » et « Cocaïne Light », tous primés dans divers festivals à l’international. Qui fait Quoi s’est entretenu avec le cinéaste d’origine congolaise établi à Montréal pour en apprendre davantage sur son parcours ainsi que sur sa dernière contribution à la promotion de la diversité dans l’industrie québécoise du cinéma : la fondation du Collectif Bled ’Art Films.
Lorsqu’elle s’est inscrite au Cégep du Vieux-Montréal en création littéraire, Kané Beignet était loin de se douter qu’elle se réorienterait vers l’étude du cinéma, un médium auquel elle n’avait porté que peu d’attention jusqu’alors. L’étudiante-écrivaine s’est en effet découvert un intérêt pour le montage lors d’un projet scolaire, une nouvelle passion qu’elle a décidé d’explorer au niveau universitaire en 2021. Depuis, Kané Beignet évolue dans l’industrie du cinéma en tant que technicienne, réalisant ses propres courts métrages indépendamment ou sous la bannière du mouvement Kino. Qui fait Quoi l’a justement rencontrée lors du Kino Kabaret 2025 afin de discuter de son parcours et de sa pratique.
Originaire de la communauté abénakise d’Odanak, Monika Ille s’investit corps et âme dans la promotion et la valorisation des cultures des Premières Nations sous toutes leurs formes. Une volonté qu’elle maintient depuis plus de 22 ans au sein d’APTN, le premier télédiffuseur autochtone national au monde, qui a récemment célébré son quart de siècle d’existence. Aujourd’hui présidente-directrice-générale du réseau, elle est revenue sur les convictions et les accomplissements de son entreprise au dernier congrès annuel de l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM), lors d’un panel sur la démystification de la souveraineté narrative autochtone. Qui fait Quoi y était.
Au terme de sa saison 2024-2025, Télé-Québec prépare le terrain pour sa rentrée d’automne en lançant le tournage estival de « Piano public », une nouvelle compétition musicale imaginée par les Productions Déferlantes. Deux douzaines de pianistes issus des quatre coins de la province s’affronteront lors de duels instrumentaux dans le but d’être nommé « prochain phénomène du piano au Québec », une prémisse qui a convaincu la direction de la chaîne télé de prendre le projet sous son aile. Qui fait Quoi a pu discuter des raisons qui ont motivé ce soutien avec Nadine Dufour, vice-présidente – contenus de Télé-Québec, sur le plateau de tournage de l’émission.
Déterminée à combattre sa timidité, Frédérique Dufort s’est lancée à l’âge de sept ans dans l’apprentissage des arts dramatiques, l’interprétation devenant pour elle un moyen de « cacher sa gêne ». Ce besoin pragmatique ne l’a pas empêchée de devenir réellement passionnée par sa pratique, dont le perfectionnement l’a menée à fréquenter de plus en plus de plateaux de tournage au fil des années, puis à se spécialiser dans l’art du doublage. Dernièrement, la comédienne a pu repousser les limites de son jeu en prêtant sa voix à tous les personnages de la série Web jeunesse « Samuel », une adaptation par Télé-Québec de la série française éponyme créée par Émilie Tronche. Une « job de rêve », a-t-elle confié à Qui fait Quoi.
En parallèle de toutes ses derniers réalisations, Lamia Chraïbi travaillait d’arrache-pied sur son premier long métrage, « Circo », un documentaire qu’elle a tourné sur une période de cinq ans dans les favelas de Rio de Janeiro. Soutenu par les Productions Leitmotiv et distribué par Les Films du 3 Mars, ce film suit l’artiste de cirque et drag-queen Richard (aujourd’hui Ashilla) Müller, alors en pleine quête identitaire dans un contexte marqué par l’oppression et la marginalisation. Un projet que la cinéaste n’hésite pas à qualifier comme le plus ambitieux de sa carrière, a-t-elle affirmé à Qui fait Quoi.