Les exclusivités
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À deux semaines du prochain scrutin fédéral, des candidats des partis en lice se sont rassemblés au campus du centre-ville d’HEC Montréal ce lundi pour débattre des enjeux actuels du secteur culturel. Coorganisé par la Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC), le Réseau Culture 360°, Culture Montréal et la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux d’HEC Montréal, l’événement a permis à Steven Guilbeault (Parti libéral du Canada), Martin Champoux (Bloc Québécois) et Marwan El-Attar (Nouveau Parti démocratique) de partager leurs plateformes sur scène. Qui fait Quoi s’est entretenu avec eux à la suite du débat pour en dresser un bilan.
Depuis plusieurs années, le producteur Roger Frappier se questionne sur la production de films au Québec. Lorsqu’il a commencé sa carrière de producteur, Roger Frappier investissait 20 % de son temps à trouver de l’argent et 80 % sur le film. Aujourd’hui, les proportions se sont inversées, indique-t-il. Un élément majeur a changé dans l’industrie : l’implication des analystes des institutions financières dans la fiction et, particulièrement, dans l’écriture. L’autre problème selon lui : il y a trop de maisons de production au Québec.
Guillaume Wagner et Patrice Laliberté se connaissaient avant le projet « Libre dès maintenant », l’humoriste désormais auteur avait invité le réalisateur lors de la sortie de son long métrage « Jusqu’au déclin ». Un an plus tard, il le recontacte pour lui demander de participer à la série « Libre dès maintenant ». Parallèlement, le réalisateur et le producteur Jean-Philippe Massicotte accumulaient les rendez-vous manqués. Tous les deux voulaient travailler ensemble, mais le calendrier jouait contre eux, raconte Patrice Laliberté à Qui fait Quoi.
Alors qu’il évoluait parmi un groupe de jeunes artistes dans son Rwanda natal, Richard Mugwaneza a découvert le monde du cinéma sous la tutelle du réalisateur coréano-américain Lee Isaac Chung, qui travaillait à ce moment sur son long métrage « Munyurangabo ». Fort de l’encadrement de son mentor, il s’est investi dans le développement de films pour ses pairs avant de signer son premier court en 2011, « Nota Bene », une démarche qu’il a poursuivie en réalisant trois autres oeuvres en l’espace de neuf ans. Aujourd’hui installé à Montréal – où il a migré en 2020 dans le cadre d’une résidence artistique de l’Institut national de l’image et du son (L’inis) –, le jeune cinéaste a présenté son plus récent projet, « Scène de Rêve », à l’occasion du 41e festival Vues d’Afrique. Qui fait Quoi a pu en discuter avec lui.
Chaque printemps, Montréal accueille Expo-Scène, organisé par CITT/ICTS, un événement qui se déroule pendant deux jours au Palais des congrès et qui accueille l’industrie québécoise et nord-américaine de la scène. Cette 9e édition se tiendra du 16 au 17 avril. À la veille de son ouverture, ce salon affiche déjà complet. Cette année, quelque 75 exposants, soit une dizaine de plus que l’année dernière, viendront présenter leurs technologies et leurs nouveautés. Parmi les exposants, on retrouve notamment Theatrixx Technologies, Sennheiser, Roland Pro A/V, LMS Group, Inc, GerrAudio Distribution ou encore A.C. Lighting.
L’humoriste Guillaume Wagner a approché le producteur Jean-Philippe Massicotte, du Groupe Fair-Play, un peu avant la pandémie avec l’idée d’une série télé sur un groupe de colocataires vingtenaires, inspirée de ce qu’avait vécu sa conjointe, Mélanie Boulay, des Soeurs Boulay, dans sa jeunesse. Ils ont ensuite approché l’équipe de la fiction et des longs métrages à la télévision de Radio-Canada, qui a donné son aval, raconte la productrice Véronic Charron, qui n’était pas encore chez Fair-Play. Résultat : la série « Libre dès maintenant », présentée sur ICI Tou TV depuis le 3 avril.