Les exclusivités
Chaque jour, depuis 40 ans, les journalistes de Qui fait Quoi rencontrent et donnent la parole aux professionnel·le·s de l'image et du son (cinéma, télévision, scène, musique, communication, culture…). Entrevues exclusives, reportages inédits, visites de plateaux, entrevues dans les coulisses, podcasts, interview vidéo, compte-rendu d'événements et de festivals, analyses, réflexions… Les abonné·e·s de Qui fait Quoi profitent grâce à ces contenus originaux d'une veille stratégique de premier plan.
Inspiré par la « Course destination monde » qu’il regardait assidûment au début des années 1990, Randy Kelly s’est lancé dans l’industrie de l’audiovisuel pour voyager, rencontrer des gens et raconter des histoires touchantes. Des objectifs qu’il accomplit depuis une trentaine d’années grâce à ses divers projets documentaires, dans lesquels il cherche à braquer les projecteurs sur des enjeux qui – croit-il – ne reçoivent pas autant d’attention qu’ils le méritent. Dernièrement, le réalisateur s’est penché sur celui de l’aide médicale à mourir en accompagnant une ancienne amie, Josée Nadeau, tout au long des derniers mois de sa vie. Qui fait Quoi s’est entretenu avec lui pour en apprendre davantage sur cette démarche, qui a donné naissance au documentaire « Le temps qu’il nous reste », produit par Nish Média et diffusé sur les plateformes de Radio-Canada.
Marie-Louise Gariépy a d’abord étudié en physique à l’université, mais avait toujours eu l’envie de faire du cinéma, un rêve d’adolescence. Elle travaille pendant quelques années en informatique et, en 2001, décide de s’inscrire en cinéma à l’Université de Montréal où elle découvre l’animation et le cinéma québécois. Elle arrête de travailler en informatique pour se lancer dans sa passion et commence à réaliser des courts métrages à travers le mouvement Kino. Cette année, elle a présenté lors du Festival de films d’auteur de Val-Morin son court métrage « Time Space Love », un film qui mêle prises de vues réelles et animation.
Ayant débuté ses études en cinéma à l’aube des années 2000, Marie-Louise Gariépy a rapidement rejoint le mouvement Kino dans le but de mettre en pratique ses apprentissages et gagner de l’expérience derrière la caméra. Sa relation avec Kino Montréal n’a cessé de se développer au cours des deux décennies qui ont suivi, jusqu’à ce qu’elle assure la présidence de son conseil d’administration de 2021 à 2024. Celle qui travaille aujourd’hui à son compte en tant que directrice de production a profité du retour du Kino Kabaret au mois de mai dernier pour porter à nouveau sa casquette de cinéaste, réalisant par le fait même « T’es "out" », un court métrage sur l’itinérance. Qui fait Quoi en a discuté avec elle.
Après des études en beaux-arts au cégep et à l’université, G. Scott MacLeod a oeuvré dans le milieu de la peinture et de la musique pendant une vingtaine d’années. En 2006, il est « tombé » dans le cinéma et réalise le documentaire « After the War with Hannelore », à propos d’une femme qui a vécu la guerre froide à Berlin, produit avec le soutien du programme Aide au cinéma indépendant du Canada (ACIC) de l’ONF. Passionné d’histoire et toujours en quête de ses racines, il a entrepris une trilogie sur le nord de l’Europe, dont le deuxième volet, « Expédition Groenland », a été présenté au Festival de films d’auteur de Val-Morin.
Qui fait Quoi vient de publier l’édition de juin 2025 de sa revue, dont la mise en page a été entièrement modernisée, améliorée et optimisée. Disponible en ligne en format numérique PDF (79 pages), cette 452e édition de la revue Qui fait Quoi contient des reportages sur le plan stratégique 2025-2028 de l’Office national du film du Canada ainsi qu’une grande entrevue avec Suzanne Guèvremont, sa présidente et commissaire du gouvernement à la cinématographie, le projet de loi 109, intitulé Loi affirmant la souveraineté culturelle du Québec et édictant la Loi sur la découvrabilité des contenus culturels francophones dans l’environnement numérique, le long métrage « Fanny » (Téléfiction, Yan England, Stéphanie Lapointe), une première série d’articles dérivés d’Expo-Scène, l’événement annuel piloté par l’Institut canadien des technologies scéniques (CITT / ICTS). Tout ça et bien plus encore…
Née en Roumanie d’une mère bibliothécaire et chercheuse en informatique et d’un père directeur photo, Oana Uteu Khintirian a fréquenté l’Institut national de théâtre et cinéma, à Bucarest. En 1995, ses parents émigrent au Québec et elle poursuit ses études en production cinématographique à Concordia. Au fil des ans, elle a travaillé comme réalisatrice et monteuse, mais aussi comme artiste média. Elle retourne aux études en arts numériques, toujours à Concordia et, aujourd’hui, elle poursuit un cursus au doctorat qui porte sur la vie végétale. « Je combine le cinéma et les arts numériques et la vie végétale pour essayer de changer l’appareillage cinématographique pour qu’il soit plus ouvert à la possibilité de percevoir, de révéler la vie végétale et le mouvement », confie-t-elle à Qui fait Quoi.