Les exclusivités
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À l’âge de 18 ans, Margaux Latour est venue de sa France natale pour poursuivre des études en théâtre. Peu préparée, elle rate ses auditions et atterrit en cinéma à l’Université de Montréal. Au départ, elle n’a pas de coup de foudre, cela s’est produit petit à petit. Finalement, la jeune femme se retrouve complètement passionnée. Lors de la grève étudiante de 2012, elle rencontre Yann-Manuel Hernandez. Leur film « Tout sur Margo », réalisé à quatre mains, présenté aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal, est une docufiction ou plutôt une autofiction qui nous emmène dans un moment de la vie de Margo, sorte d’alter ego de Margaux Latour, qui incarne le rôle principal en plus d’avoir coréalisé et co-monté le film.
Qui fait Quoi vient de publier l’édition de décembre 2024 de sa revue, dont la mise en page a été entièrement revue, modernisée et améliorée. Disponible en ligne en format numérique PDF (81 pages), cette 446e édition de la revue Qui fait Quoi contient des reportages sur l’équité et l’inclusion dans l’industrie du documentaire, le rapport du Groupe de travail sur la fréquentation des arts de la scène, un texte d’entrevue avec Raoûl Duguay qui revient sur sa carrière et sa vie, les séries « La dernière communion » (Eli Jean Tahchi et Myriam Farsaoui, Roméo & Fils), en couverture, « Discrètes » (Juliette Gosselin, Sophia Belahmer, Avanti-Toast) et « Pignon sur rue » (Mathieu Fournier, Trinome & Filles), les films « La cartomancie du territoire » et « Wilfred Buck ». Tout ça et bien plus encore… Abonné·e·s à Qui fait Quoi : vous êtes choyé·e·s !
Alors qu’il menait un processus de casting en Haïti pour le compte d’un ami de longue date, Joseph Hillel a pu prendre conscience de la richesse de l’écosystème du théâtre local, avec ses artistes passionnés et ses événements rassembleurs. Enthousiasmé par sa découverte, le cinéaste d’origine haïtienne a sauté sur l’occasion pour parler d’un aspect de son pays natal encore peu connu au Québec, une volonté qui l’a mené à réaliser un long métrage documentaire sur le sujet, intitulé « Koutkekout ». Qui fait Quoi a discuté avec lui lors des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), où son film a été présenté en primeur québécoise.
Pour son plus récent projet de mise en scène, Louis-Karl Tremblay a pris l’initiative d’adapter au public québécois la pièce « Ma petite pouliche », du dramaturge espagnol Paco Bezerra. Dans ce huis clos inspiré de faits réels, deux parents doivent déterminer la bonne chose à faire face à l’intimidation de Louis, leur garçon de dix ans, apparemment causée par son sac à dos « My Little Pony ». Un « thriller social » qui cherche à éveiller les consciences, a affirmé le metteur en scène à Qui fait Quoi peu de temps avant la première du 3 décembre au théâtre La Licorne.
Profitant des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), l’Office national du film a organisé des portes ouvertes pour, entre autres, présenter les producteurs et productrices en documentaire à d’éventuel·le·s cinéastes qui voudraient proposer des projets documentaires à l’ONF. Animée par Nathalie Cloutier, productrice exécutive Unité documentaire francophone et Unité documentaire de l’Est, la matinée s’est ouverte avec la cinéaste Alanis O’Bomsawin, qui a rappelé son histoire depuis sa fondation par John Grierson. Aucun autre pays ne possède autant d’institutions pour soutenir le financement du cinéma, a-t-elle rappelé.
Réalisateur reconnu pour ses documentaires en cinéma direct, Sylvain L’Espérance propose, avec « Archéologie de la lumière », un film d’observation et un point de vue personnel sur les paysages de la Minganie. Le film, confie-t-il à Qui fait Quoi, est né d’une fréquentation d’un lieu qu’il a connu pendant 13 ans avant de commencer le tournage. Lorsque ses enfants étaient petits, la famille allait régulièrement à Rivière-au-Tonnerre, à une centaine de kilomètres de Sept-Îles, sur le bord du fleuve.