Les exclusivités
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Diplômée en interprétation de l’École nationale de théâtre du Canada en 2021, Anna Sanchez a rapidement trouvé des rôles au théâtre. Entre autres, elle a passé dix mois en France pour former une jeune troupe, le Théâtre de la Colline à Paris, sous la direction de Wajdi Mouawad. Elle y a joué et écrit les prémisses du texte de « La femme de nulle part », une production du Théâtre Ô Parleur, à l’affiche à la Salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier jusqu’au 12 avril.
Après avoir entrepris des études en publicité dans sa ville natale de Medellín, Jonathan Cortés s’est réorienté vers la cinématographie, une discipline qu’il étudie et perfectionne depuis maintenant treize ans. Au terme de son parcours académique – qui l’a mené tour à tour au Collège O’Sullivan, à l’Université du Québec à Montréal et à l’École de cinéma de Barcelone –, le cinéaste colombo-canadien a réalisé en 2019 « Je m’appelle Alba », un court métrage primé à l’international qui a mis sa carrière sur les rails. Celui qui a ensuite cofondé la maison de production La nomade films travaille aujourd’hui au développement de son premier long métrage, « L’Enfant Jésus », qu’il a eu l’occasion de présenter lors de plusieurs programmes et formations à Montréal. Qui fait Quoi s’est entretenu avec lui pour en savoir davantage sur ce projet.
Depuis son enfance passée au Togo, Okey Ogbonin Attivi (alias Okey Beeschope) entretient un véritable amour pour le cinéma qui l’a encouragé à devenir lui-même un « fabricant de film ». Une ambition qu’il a décidé de poursuivre en 2015, sept ans après son arrivée au Canada, en s’inscrivant d’abord à la Toronto Film School, puis en rejoignant l’Institut Trebas en 2022, dans la foulée de son déménagement à Montréal. Une fois diplômé du programme de production cinématographique et télévisuelle de ce dernier établissement, le cinéaste émergent a fondé sa propre société de production, Okey Studios Inc., et s’est lancé dans la réalisation et la production de nombreux courts métrages. Un de ses plus récents, « Holako - Dans les yeux de l’infini » profite d’une tribune au festival Vues d’Afrique, l’occasion pour Qui fait Quoi de s’entretenir avec lui.
Originaire de la ville de Québec, Aubert Sénéchal est arrivé à Montréal pour compléter ses études en production cinématographique à l’Université Concordia. C’est là qu’il rencontre William Pagé et Alex Beauséjour, qui deviendront ses compagnons de route. Pendant la pandémie, se souvient-il, il a fallu s’arranger un peu tout seul. Avec William Pagé, il fonde Les Films du Balcon, boîte qui leur a permis de créer des films indépendamment de l’université, confie-t-il à Qui fait Quoi.
Grande habituée des productions humoristiques, Isabelle Garneau n’a pas hésité à accepter le mandat de réaliser la seconde saison de « Vestiaires », comédie à sketches à succès diffusée sur les ondes d’AMI-télé, que lui ont proposée Sphère Média et Radio-Canada. Celle qui a signé, entre autres, la mise en scène de « Like-moi » et « Splendeur et influence » a relevé le défi de poursuivre le travail de son prédécesseur, Louis Choquette, en plus de travailler avec un groupe de comédiens atypique, essentiellement composé de personnes en situation d’handicap. Une expérience hautement gratifiante, a-t-elle confié à Qui fait Quoi au premier visionnement de son ouvrage.
Le cinéma est arrivé à Roger Frappier par sa tante Gertrude, qui était ouvreuse au théâtre de Sorel. À partir de l’âge de 7 ans, il l’accompagne et elle l’installe dans les loges pour regarder deux films. Contrairement à bien d’autres gens, le producteur a vu des images animées sur grand écran avant l’arrivée de la télévision chez ses parents. Il assistait aussi aux projections données à l’orphelinat de Sorel, qui accueillait les enfants de filles-mères qui accouchaient à Montréal. « J’ai grandi, d’une certaine façon, dans le cinéma », confie-t-il à Qui fait Quoi.