Les exclusivités
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Après avoir exploré les violences misogynes et les dérives des compagnies minières dans ses documentaires « Soleils noirs » et « La garde blanche », Julien Elie s’est une troisième fois aventuré dans les environs du Mexique, le pays qui l’attire tant, cette fois-ci pour y documenter les répercussions d’une entreprise astronautique. Au sud-est du Texas, entre le Golfe du Mexique et le Rio Grande, le village de Boca Chica est en effet devenu en 2018 le théâtre des lancements de fusées de SpaceX, devenant ainsi une « nouvelle Mecque » pour les fanatiques de la conquête spatiale. Un lieu en constante transformation depuis, que le réalisateur s’est donné pour mission de dépeindre avant qu’il ne devienne complètement inaccessible. Qui fait Quoi a discuté avec lui du film qui a résulté de cette démarche, « Shifting Baselines », à la suite de sa première québécoise au Festival du nouveau cinéma (FNC).
La productrice Isabelle Grignon-Francke et le réalisateur Étienne Lacelle ont réussi le périlleux exercice de présenter un film qui n’existe que sur papier lors du Pitch Premières Oeuvres au Festival du nouveau cinéma. Leur projet, « La copie carbone », se situe à l’étape de recherche de financement et il s’agit du premier long métrage d’Étienne Lacelle, qui a fait sa marque avec « Les Beiges », lauréat du meilleur film étudiant canadien au Festival du nouveau cinéma (FNC) et au Toronto International Film Festival (TIFF) en 2017.
Des idées de films peuvent venir d’histoires très personnelles. C’est le cas de « Tears of my Enemy », Holly Brace-Lavoie ayant elle-même vécu, il y a plusieurs années, un cas de porno vengeresse. Le producteur Patrick Bilodeau - qui s’est retrouvé cette année dans la liste des « 10 to Watch » de Playback, d’Ugo Media, et la réalisatrice, qui a fait sa marque par ses films féministes, ont présenté ce projet lors du Pitch Premières Oeuvres au Festival du nouveau cinéma (FNC), bien qu’il demeure à l’état embryonnaire.
Des clubs vidéo gérés par son père jusqu’aux plateaux de tournage de la série américaine « Severance », Jessica Lee Gagné n’a cessé d’entretenir une réelle passion pour la cinématographie. Un intérêt qui l’a menée à développer au fil des années une expertise en direction photo, qu’elle a octroyée à des cinéastes reconnus, tels que Chloé Robichaud, Philippe Grandrieux, Denis Côté et Jamie M. Dagg. Près de quinze ans après le début de sa carrière, la chef opératrice s’apprête à réaliser son premier long métrage, une importante étape qui a incité le Festival du nouveau cinéma (FNC) à l’inviter pour discuter sur scène de son parcours. Qui fait Quoi était sur place pour rendre compte de ce bilan.
Portrait intime de la résilience d’une jeune famille durant un des épisodes les plus tragiques de l’histoire du Rwanda, le court métrage d’animation « Ibuka, Justice » a connu un important rayonnement au Québec comme à l’international, s’étant inscrit dans la programmation d’une trentaine de festivals. De quoi rendre fiers son réalisateur, Justice Rutikara, ainsi que sa productrice, Mylène Augustin, qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour que cette histoire soit racontée à une aussi large échelle que possible. Une démarche qu’ils ont relatée lors de l’événement « Diversité en lumière », organisé par l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) dans le cadre du volet industriel du Festival du nouveau cinéma (FNC), auquel Qui fait Quoi a répondu présent.
Compte tenu de la quantité exponentielle de projets produits chaque année, il devient de plus en plus pressant de remédier aux enjeux de diffusion et de rayonnement des oeuvres issues de la diversité, afin que ces dernières ne soient pas noyées dans les catalogues des plateformes audiovisuelles. C’est du moins ce que croit l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM), qui a dédié à cette discussion tout un pan de son troisième événement « Diversité en lumière », conjoint au volet professionnel du Festival du nouveau cinéma (FNC). Un panel qui a notamment mis en vedette Serge Abiaad, responsable de La Distributrice de Films, et Zoé Protat, codirectrice générale et directrice artistique du FNC, et auquel Qui fait Quoi a assisté.