Les exclusivités

Grande habituée du Festival du nouveau cinéma (FNC), la directrice photo Jessica Lee Gagné s’y est exprimée ce mardi au Coeur des sciences de l’UQAM, dans le cadre du volet industriel de la 54e édition de ce rassemblement de cinéphiles. L’occasion pour elle de partager un regard sur sa carrière, de ses premiers courts métrages au Cégep Garneau jusqu’aux plateaux de la série à succès « Severance ». Qui fait Quoi a répondu présent à ce rendez-vous. Le compte-rendu détaillé de cette discussion ouverte sera publié prochainement sur notre plateforme QfQ.com.

Aujourd’hui actifs à différents niveaux de l’industrie de l’audiovisuel, Myriam Farsaoui, Malcom Odd et Elie-John Joseph ont dû faire appel à plusieurs programmes dédiés aux personnes issues de la diversité culturelle et ethnique afin de voir leurs projets concrétisés. Des formations qui leur ont permis de se tailler une place dans le secteur d’activité qui les passionnait, mais qui méritent davantage d’attention pour répondre aux besoins des populations qu’elles cherchent à soutenir. Les trois créatifs ont partagé leurs perspectives lors du troisième rendez-vous « Diversité en lumière », organisé par l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) au quartier général du Festival du nouveau cinéma (FNC). Qui fait Quoi était sur place.

Né·e en Pologne, Kinga Michalska a étudié en anthropologie culturelle et a découvert Montréal lors d’un échange universitaire. Iel s’est ensuite orienté vers la photographie et vient de réaliser son premier long métrage, « Bedrock » (« Roche-mère »), un documentaire qui se penche sur l’histoire de l’Holocauste en Pologne et qui sera présenté au Festival du nouveau cinéma (FNC) le vendredi 10 et le lundi 13 octobre 2025. « Je ne suis pas juif·ve, mais j’ai réalisé ce film car l’histoire de l’Holocauste est également celle de la Pologne, confie-t-iel à Qui fait Quoi. Je voulais montrer la participation des Polonais à l’extermination des Juifs et la vie qui continue. »

Bien qu’il dispose de plus de 15 ans d’expérience dans l’univers cinématographique, Richard Mugwaneza n’a pu s’empêcher de se sentir invisible au sein de l’industrie québécoise de l’audiovisuel, et ce, depuis son installation à Montréal en 2020. Un constat que le cinéaste rwandais s’est décidé à inverser au cours de la dernière année, d’abord par la projection de son documentaire « Scène de rêve » à la 41e édition du festival Vues d’Afrique, puis plus récemment par sa participation à la seconde mouture de la résidence Voix [In]Visibles. Qui fait Quoi l’a rencontré lors de la soirée de clôture de ce programme piloté par PHI pour en savoir davantage sur ce qu’il a appris dans ce cadre.

Alors qu’il jouait ses rôles au sein des plus récentes saisons de « L’oeil du cyclone » et de « Doute raisonnable », Pierre-Yves Cardinal s’est vu approché par les maisons de production La Fête et Attraction, qui lui ont offert de participer à leur prochain long métrage conjoint. Intitulé « Ma belle-mère est une sorcière », ce dernier allait être le troisième opus de la série des « Contes pour tous 2.0 », une éventualité qui a emballé le comédien, grand amateur des films autrefois produits sous la tutelle de Rock Demers. Qui fait Quoi s’est entretenu avec lui pour discuter de son expérience dans ce projet, peu de temps avant sa sortie en salle.

À l’instar de la majorité de ses projets créatifs, « Ailleurs la nuit » est né dans l’esprit de Marianne Métivier alors qu’elle se trouvait en terres inconnues, dans ce cas-ci, lors de son voyage dans les Calanques de Marseille, fin 2019. Au cours des cinq années suivantes, la cinéaste a entrepris un processus de production conséquent pour réaliser ce premier long métrage, prenant tout le temps qu’il lui fallait pour concrétiser cette interconnexion cinématographique de la campagne québécoise et des paysages urbains philippins. Qui fait Quoi est revenu avec elle sur ce long processus créatif, qui culmine le 16 octobre au Festival du nouveau cinéma (FNC).