Les exclusivités
Chaque jour, depuis 40 ans, les journalistes de Qui fait Quoi rencontrent et donnent la parole aux professionnel·le·s de l'image et du son (cinéma, télévision, scène, musique, communication, culture…). Entrevues exclusives, reportages inédits, visites de plateaux, entrevues dans les coulisses, podcasts, interview vidéo, compte-rendu d'événements et de festivals, analyses, réflexions… Les abonné·e·s de Qui fait Quoi profitent grâce à ces contenus originaux d'une veille stratégique de premier plan.
En quinze ans de carrière sur la scène de l’audiovisuel, Pierre-Luc Miville s’est notamment démarqué par sa réalisation de séries courtes humoristiques, y compris « Top Dogs », dont la qualité de la première saison lui a valu un prix Olivier. C’est à la suite de cette reconnaissance qu’on lui a proposé en 2022 de réaliser « Vidanges », une série Web aux thématiques environnementales fortes et présentes autant devant que derrière la caméra. Le réalisateur a raconté cette première expérience de plateau vert aux cinéastes participants du Kino Kabaret 2025, un rendez-vous que n’a pas manqué Qui fait Quoi.
Récemment, Vital Productions annonçait, en collaboration avec CINEMANIA, la création du Fonds Vital. Pour la maison de production et de distribution, qui propose aussi de la location d’équipements, l’idée de ce fonds est quasiment naturelle : c’est une façon de trouver des scénarios pour produire un film en bas de 2,5 millions $, confie le producteur Serge Desrosiers à Qui fait Quoi. Du côté de CINEMANIA, l’idée derrière ce nouveau financement est venue suite à une première collaboration avec Vital alors que le festival de films francophones avait proposé, il y a deux ans, les premières de deux documentaires québécois, « Marche au pays du réel », de Marie-France L’Ecuyer, et « Habiter la maison », de Renée Beaulieu, ajoute, de son côté Guilhem Caillard, directeur général et artistique de CINEMANIA.
Lorsque Sphère Média l’a approché pour lui proposer d’animer une adaptation québécoise de l’émission britannique « Our Dementia Choir », Gregory Charles n’a pas hésité à accepter le mandat qui se présentait à lui. Ainsi, du mois d’avril jusqu’au mois de juin dernier, le musicien a enseigné le chant choral à une quinzaine de personnes d’origines et d’âges différents, chacune atteinte à divers stades de la maladie d’Alzheimer. Des répétitions hebdomadaires qui constituent la fondation de « Tous en choeur », une série documentaire en huit épisodes qui sera diffusée sur les ondes d’AMI-télé cet automne. Qui fait Quoi a discuté du projet avec son animateur début juin, à la veille du spectacle final qui a couronné les efforts de ses élèves choristes.
Passionné de cinéma depuis son plus jeune âge, Patrick Badianjile Kubanangidi a rejeté la carrière de juriste que lui avaient prescrite ses proches dans le but de suivre le chemin professionnel qu’il désirait. Un objectif qu’il accomplit depuis près de 25 ans par la réalisation d’oeuvres cinématographiques sous le nom de Badi Kuba, dont « Tshibawu », « 86 400 » et « Cocaïne Light », tous primés dans divers festivals à l’international. Qui fait Quoi s’est entretenu avec le cinéaste d’origine congolaise établi à Montréal pour en apprendre davantage sur son parcours ainsi que sur sa dernière contribution à la promotion de la diversité dans l’industrie québécoise du cinéma : la fondation du Collectif Bled ’Art Films.
Lorsqu’elle s’est inscrite au Cégep du Vieux-Montréal en création littéraire, Kané Beignet était loin de se douter qu’elle se réorienterait vers l’étude du cinéma, un médium auquel elle n’avait porté que peu d’attention jusqu’alors. L’étudiante-écrivaine s’est en effet découvert un intérêt pour le montage lors d’un projet scolaire, une nouvelle passion qu’elle a décidé d’explorer au niveau universitaire en 2021. Depuis, Kané Beignet évolue dans l’industrie du cinéma en tant que technicienne, réalisant ses propres courts métrages indépendamment ou sous la bannière du mouvement Kino. Qui fait Quoi l’a justement rencontrée lors du Kino Kabaret 2025 afin de discuter de son parcours et de sa pratique.
Originaire de la communauté abénakise d’Odanak, Monika Ille s’investit corps et âme dans la promotion et la valorisation des cultures des Premières Nations sous toutes leurs formes. Une volonté qu’elle maintient depuis plus de 22 ans au sein d’APTN, le premier télédiffuseur autochtone national au monde, qui a récemment célébré son quart de siècle d’existence. Aujourd’hui présidente-directrice-générale du réseau, elle est revenue sur les convictions et les accomplissements de son entreprise au dernier congrès annuel de l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM), lors d’un panel sur la démystification de la souveraineté narrative autochtone. Qui fait Quoi y était.