Les exclusivités
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Il y a un peu plus d’un an - le 21 octobre 2024 pour être plus précis -, Rob Vroom arrivait à l’Office national du film à titre de producteur de l’Unité documentaire de l’Est. Depuis, il a commencé à développer plusieurs projets. Pour de nombreux documentaristes, voir un de ses films produits par l’ONF tient du Saint Graal. Or, pour soumettre un projet, il suffit d’aller le déposer sur le portail de l’institution et d’attendre, explique-t-il à Qui fait Quoi.
Réalisateur, artiste visuel et producteur haïtien, Samuel Suffren est connu pour la trilogie inspirée de la vie de son père. Le premier, « Agwe », a été sélectionné au Festival de Locarno et a remporté le prix du meilleur film de la diaspora au FESPACO. Le deuxième, « Des rêves en bateaux papiers », a été présenté à Sundance et le troisième, « Coeur Bleu », vient de sortir récemment. Lors du Nouveau Marché, proposé dans le cadre du Festival du nouveau cinéma (FNC), la productrice Carine Ruszniewski, de la maison de production française GoGoGo Films, est venue présenter le projet du prochain film du réalisateur, « Je m’appelle Nina Shakira », Samuel Suffren n’ayant pu se déplacer à Montréal.
Oeuvrant dans le milieu de la musique depuis 25 ans, Fred Poulin a commencé sa carrière chez Universal Music. Il passe ensuite chez Indica Records, où il se chargera des relations de presse d’artistes et de groupes comme Les Trois Accords, Vulgaires Machins, Xavier Cafeine, Tryo ou encore Dobacaracol. Pendant un peu plus de cinq ans, il y apprend tout ce qui touche la mise en marché. Alors qu’il s’apprête à partir à San Francisco pour apprendre l’anglais, il reçoit un appel de Laurent Saulnier, qui était à l’époque vice-président à la programmation des Francopholies de Montréal et du FIJM.
Lorsque l’on regarde le nouveau documentaire de Sophie Bédard Marcotte, « J’ai perdu de vue le paysage », on pense à la grande liberté qu’avaient les documentaristes de l’Office national du film dans les années 1960, 1970. Le producteur Pierre-Mathieu Fortin reconnaît que lorsque l’on entre dans cette grande institution, on ressent à la fois l’exaltation face à ce grand terrain de jeu et, en même temps, une grande responsabilité. « Le poids du passé nous suit quand on travaille pour une institution comme celle-là », confie-t-il à Qui fait Quoi.
Par son statut de mutuelle ayant pour mandat de développer des formations en lien avec les compétences présentes et futures, L’inis répond à la demande de ses membres regroupant 20 organisations et syndicats. Or, pour mieux définir les besoins du secteur, l’institution commande des études financées par la Commission des partenaires du marché du travail tous les trois ans. En 2022, l’étude s’est particulièrement consacrée aux compétences comportementales en prenant en compte les tendances déjà présentes de l’époque. La nouvelle étude, « Tendances, enjeux et compétences 2026-2029 », vient d’être lancée dans le cadre de CINEMANIA.
Fondé en 1995 par Maidy Teitelbaum, CINEMANIA a longtemps été considéré comme l’événement cinématographique des anglophones francophiles de Montréal avec une programmation axée sur le cinéma français. En 2014, Monique Jérôme-Forget, qui siégeait alors au conseil d’administration de l’événement, invite Pierre Roy, grand homme de télévision, à se joindre au conseil d’administration. À l’époque, confie ce dernier à Qui fait Quoi, CINEMANIA faisait un peu cavalier seul, essentiellement financé par la fondation de la famille Teitelbaum, en ne recourant pas aux institutions de financement traditionnelles.