Les exclusivités

D’abord créateur de contenu vidéo en ligne, Mark Eid s’est progressivement orienté vers la réalisation de publicités et de documentaires lors de ses huit années d’activité au sein de l’industrie audiovisuelle du Liban. Arrivé au Canada il y a de cela deux ans, il a rapidement rejoint les rangs de l’équipe marketing de TFO avant de se voir confier la réalisation d’une première mini-série pour la chaîne ontarienne, intitulée « Sur les routes de la francophonie en Ontario ». Un projet qui lui a permis de découvrir sa terre d’accueil et de reconnecter avec une part délaissée de sa personne, a-t-il confié à Qui fait Quoi.

Tout d’abord étudiante en médecine, Laura Kamugisha s’est découvert une nouvelle vocation lorsque l’administration de son cégep lui a assigné par mégarde un cours complémentaire de cinéma. Depuis, la jeune femme d’origine congo-rwandaise a décroché un baccalauréat en Film Production à l’Université Concordia, mis en pratique ses apprentissages chez Midi La Nuit et réalisé divers courts métrages primés, dont « Les Lavandières », « Trait d’Union » et « Mitochondrial ». Cette année, la cinéaste émergente a poursuivi son évolution professionnelle en participant à « Voix [in]visibles », une résidence pilotée par PHI dédiée aux créateurs issus des diasporas africaines montréalaises. Qui fait Quoi a discuté avec elle de son expérience dans ce programme et des particularités de son oeuvre.

Né à Rome, Giulio Casadei a développé, alors qu’il était très jeune, une passion pour le cinéma. Vers l’âge de 9 ans, il a découvert le cinéma classique des années 1930 et 1940, et même le cinéma muet. Ses parents se sont séparés lorsqu’il avait 9 ans et, chaque semaine, son père les emmenait, lui et sa soeur au cinéma, raconte-t-il. Dès lors, il a développé un véritable intérêt, une véritable passion pour le cinéma. Aujourd’hui, il occupe le poste de délégué général du Festival de films de Brive, un événement consacré au moyen métrage.

Trois mois après son arrivée au poste de directrice générale de l’Orchestre Philharmonique du Québec (OPQ), Véronique Bugeaud convient que sa promotion s’est avérée intense, mais qu’elle a néanmoins réussi à garder le cap et à établir une stratégie efficace pour l’avenir de l’organisme culturel à but non lucratif montérégien. Avec l’aide du chef d’orchestre et directeur musical Alexandre Da Costa, elle a travaillé fort à dresser une programmation complète qui s’échelonnera au cours des prochains mois, en plus de revoir l’image de marque générale de l’OPQ. Qui fait Quoi a discuté avec elle de sa démarche.

Le réalisateur canadien Bruce LaBruce rêvait depuis près de trente ans de revisiter « Théorème », une oeuvre phare de Pier Paolo Pasolini sortie en 1968, dans laquelle un mystérieux visiteur vient chambouler le quotidien d’une famille bourgeoise. Le projet s’est enfin concrétisé : « The Visitor », présenté en première canadienne en octobre dernier au Festival du nouveau cinéma, propose donc un remix de cette critique sociale cachée derrière une histoire de séduction troublante, un tableau dans lequel la pornographie est mise au service de l’engagement anti-raciste et anticapitaliste. Rencontre avec un maître de la porno politique.

Dix-huit ans après la réalisation de son premier long métrage en Algérie, la documentariste Nadia Zouaoui est retournée dans son pays d’origine pour rendre hommage à la mémoire d’une personne en qui elle avait grand espoir, Imane Chabane. Cette jeune blogueuse algérienne a été retrouvée morte dans son appartement en 2019, à l’âge de 26 ans, après avoir dénoncé haut et fort les violences faites aux femmes au quotidien. Une activiste engagée que la réalisatrice a voulu dépeindre au mieux dans « La promesse d’Imane », un nouveau documentaire qui arrivera en salles au Québec le 1er novembre. Qui fait Quoi a discuté avec elle de la genèse de ce projet et de son impact potentiel.