Les exclusivités
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Lorsqu’elle organise la toute première édition de CINEMANIA, il y a 30 ans, Maidy Teitelbaum voulait rendre le cinéma de France accessible aux Québécois·e·s anglophones. Au fil du temps, la proposition s’est étendue à toute la francophonie. Pour souligner le 30e anniversaire de l’événement, il semblait naturel de mettre la France, celle par qui tout a commencé, à l’honneur. En entrevue avec Qui fait Quoi, Eric Lamouroux, consul général de France à Québec, a détaillé la collaboration du consulat à l’événement.
Après avoir fait ses preuves dans l’industrie du jeu vidéo en tant que gérante d’équipe, Phania Jean-Baptiste s’est tournée vers le milieu du cinéma pour pouvoir raconter à l’écran les histoires qu’elle a toujours eu en tête. C’est à la suite d’une rencontre en 2015 avec le réalisateur Jason Reitman – qui l’a convaincue que n’importe qui peut créer des films avec les moyens technologiques contemporains – qu’elle s’est décidée à s’inscrire à l’Institut national de l’image et du son (L’inis) pour devenir cinéaste. Une quête personnelle qui a fini par la mener l’été dernier vers le programme « Voix [in]visibles » du Centre PHI, dédié aux créateurs afro-descendants de la métropole. Qui fait Quoi est allé à sa rencontre pour discuter de son parcours, de ses apprentissages et de ses intérêts artistiques.
Depuis dix ans, Jason Béliveau agit à titre de programmateur pour Antitube, un centre de diffusion cinématographique de Québec. L’année dernière, Antitube a pu se doter de son propre espace de diffusion, le Cinéma Beaumont, une salle de cinéma d’art et d’essai située dans la coopérative Méduse au centre-ville de la Vieille Capitale. Le programmateur a aussi été critique pour la revue Séquences pendant quatre ans, activité qu’il a arrêtée avec l’ouverture du Beaumont. Il a en outre oeuvré en programmation pour le festival Les Percéides pendant deux ans et collabore au festival REGARD, participant au comité de programmation pour certaines sélections. Pour une quatrième année, il s’occupe donc de programmation de courts métrages pour CINEMANIA. Qui fait Quoi lui a demandé comment il approchait cette programmation précise pour ce festival.
D’abord embauchée par CINEMANIA pour s’occuper du développement public et partenariat, Diane Magnoux est responsable de la programmation pour la 30e édition du festival. Un 30e anniversaire, c’est quand même quelque chose ! « Nous voulons surtout avoir les titres de films les plus forts de l’année », répond-elle à Qui fait Quoi. Son but : qu’on se souvienne de cette édition comme celle où il y a eu les dix premiers titres francophones de l’année.
Tour à tour journaliste et productrice de balados, Anamê Gnanguenon s’est récemment tournée vers le médium du cinéma pour partager sa volonté de défendre les droits humains et les intérêts des communautés afro-descendantes. Afin d’acquérir de l’expérience et de l’assurance dans ce nouveau domaine de l’audiovisuel, la militante franco-béninoise s’est inscrite au programme « Voix [in]visibles » de la Fondation PHI, une résidence visant à développer le talent d’artistes émergents issus des diasporas africaines de Montréal. Une expérience enrichissante qui lui a permis d’apprendre de nouvelles méthodes pour concrétiser son premier court métrage, a-t-elle confié à Qui fait Quoi.
Il y a 30 ans, CINEMANIA est né avec l’idée de donner un écho au cinéma français de France auprès des anglophones et allophones de Montréal qui n’y avaient pas accès, avec des sous-titres. Mais aujourd’hui, Guilhem Caillard, son directeur général et artistique, aime moins évoquer cette origine puisque, au fil des ans, le festival s’est transformé pour devenir l’événement absolument crucial pour confirmer aux Québécoises et aux Québécois que le Québec appartient à ce grand centre créatif de la francophonie internationale, explique-t-il à Qui fait Quoi.