Les exclusivités
Chaque jour, depuis 40 ans, les journalistes de Qui fait Quoi rencontrent et donnent la parole aux professionnel·le·s de l'image et du son (cinéma, télévision, scène, musique, communication, culture…). Entrevues exclusives, reportages inédits, visites de plateaux, entrevues dans les coulisses, podcasts, interview vidéo, compte-rendu d'événements et de festivals, analyses, réflexions… Les abonné·e·s de Qui fait Quoi profitent grâce à ces contenus originaux d'une veille stratégique de premier plan.
Lorsqu’il est arrivé à la tête du ministère de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe a rencontré beaucoup de monde et, surtout, il a écouté le milieu culturel, des gens de différents secteurs qui ont partagé avec lui leur réalité, leurs défis. Et ces gens lui ont demandé une chose : qu’il agisse. Devant les membres du CORIM, le ministre de la Culture et des Communications a voulu surtout aborder la souveraineté culturelle à l’ère numérique. La révolution numérique se ressent partout et le Québec a peut-être tardé à s’y attaquer, reconnaît-il.
Au terme de sa scolarité au Collège Dawson et à l’Université Concordia, Tom Fennario est allé faire ses premières armes en réalisation dans la réserve de Kahnawake, l’occasion pour lui de découvrir la réalité des membres des Premières Nations et de développer des affinités avec ces derniers. Le travail de terrain du vidéaste montréalais a attiré l’attention du Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN), qui l’a embauché en tant que vidéojournaliste, pour ensuite lui confier la production d’émissions d’enquête sur les enjeux autochtones. Des productions qui lui ont valu d’être nommé aux Prix Écrans Canadiens 2025, où Qui fait Quoi l’a rencontré pour discuter de sa carrière.
Le 16 février dernier, la comédienne et créatrice de contenu Alice Morel-Michaud publiait une lettre ouverte intitulée « Les enfants (pauvres) de la télé », où elle contestait le discours voulant que la distance entre les jeunes et la culture québécoise est due à leur désintérêt envers la télévision d’ici. Un argument qui omet selon elle la responsabilité de l’industrie de l’audiovisuel et du gouvernement provincial, qui ont progressivement réduit l’offre culturelle dédiée au public adolescent. L’autrice de cette missive a pu en discuter à nouveau lors d’un panel au 25e congrès de l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) – au côté de producteurs et d’une enseignante au secondaire – pour déterminer comment reconnecter avec cet auditoire qu’elle croit négligé. Qui fait Quoi y a assisté.
Lorsque le scénariste Maxime Landry est arrivé avec le concept de la série « Le dernier des monstres », la productrice Véronique Gaudet a tout de suite aimé la proposition : une série policière avec une intrigue religieuse et un personnage principal qui est quelqu’un d’ordinaire prenant part à une aventure extraordinaire à laquelle les téléspectateurs pourraient s’identifier. Le scénariste est retourné à sa table pour compléter les six épisodes d’une heure de la série et Pixcom a contacté le réalisateur Adam Kosh pour qu’il embarque le projet.
En quinze ans d’activité à la tête de Picbois Productions, Karine Dubois a soutenu un grand nombre de documentaires traitant d’enjeux sociaux à la fois actuels et sensibles. Un constat qui s’impose au vu d’un de ses plus récents projets, « Libres de choisir », un long métrage explorant la défense du droit à l’avortement qu’elle a produit avec Marie-Pierre Corriveau. Quelques mois après la diffusion du film, la présidente de Picbois est revenue sur les démarches nécessaires pour donner à cette oeuvre la portée qu’elle mérite, lors d’un panel au 25e congrès de l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM). Qui fait Quoi était sur place.
Journaliste de formation, Yann Paquet a commencé sa carrière dans la presse écrite avant d’arriver à Radio-Canada, un peu par accident, confie-t-il à Qui fait Quoi. Après les Jeux olympiques de Nagano, les journalistes qui couvraient l’événement sont rentrés fatigués, en pleine crise du verglas. Plusieurs étaient tombés malades pendant les Jeux et il est venu prêter main forte à l’écriture de nouvelles sportives. En fin de compte, il dirigera l’équipe des nouveaux médias, alors en plein boom. « J’ai été un de ceux qui ont eu la chance de contribuer à lancer Radio-Canada dans le monde du numérique », dit-il.