Les exclusivités

Le Théâtre La Licorne propose une production de La Manufacture jusqu’au 16 novembre, « Julie », une pièce écrite et mise en scène par Sarianne Cormier. Il y a plus de 30 ans, en banlieue de Montréal, disparaissait Julie Surprenant, une amie de Sarianne Cormier, alors âgée de 16 ans. Un groupe d’ami·e·s vit cette tragédie et tente de se soutenir les un·e·s les autres, à travers l’évocation de la disparue, à l’école, au restaurant, dans un garage, au bal des finissants…

À la suite de trois journées de formations intensives menées par des mentors renommés dans leurs milieux respectifs, cinq des six artistes-participants de la résidence « Voix [in]visibles », organisée par la Fondation PHI, ont pu célébrer l’accomplissement de leur parcours mardi le 15 octobre dernier. Ce programme, dirigé par le cinéaste Jorge Camarotti, a pour but de permettre à ces jeunes créateurs issus des communautés afro-descendantes d’apprendre et d’échanger sur une variété de thèmes, pour qu’ils puissent perfectionner leurs projets en développement et les concrétiser. Qui fait Quoi était sur place pour rendre compte de leur célébration.

Mixeur sonore principal de l’entreprise montréalaise de difuze, Stéphane Bergeron évolue dans son milieu depuis maintenant une trentaine d’années. Ayant d’abord travaillé pour l’industrie de la musique, il s’est découvert un fort intérêt pour la post-production d’œuvres audiovisuelles, une passion qui l’a mené à bifurquer vers cette facette plus technique de la création sonore. Le Lien MULTIMÉDIA est allé à la rencontre de Stéphane Bergeron pour discuter de son parcours et de ce qu’il apprécie de son métier.

En guise de sujet pour son premier long métrage, la documentariste Nadine Valcin s’est penchée sur l’histoire de Johanne Harrelle, une des premières mannequins noires en Amérique du Nord. Dans son film intitulé « Johanne, tout simplement », la réalisatrice dépeint l’existence complexe de cette femme unique, à travers des images d’archives, des entretiens avec ses proches et l’interprétation de ses écrits par trois comédiennes contemporaines. Un projet qui l’a occupée et passionnée pendant plus de deux ans, arrivé complètement par surprise dans sa vie, a-t-elle confié à Qui fait Quoi.

La présidente et productrice exécutive de Taïga Média, Martine Forand, proposera aux abonnés de la chaîne Historia un nouveau documentaire de son cru au début 2025, intitulé « Fusillade au parlement ». Réalisé par Karina Marceau et scénarisé par Anne-Marie Sylvestre, ce long métrage retracera « minute par minute » les heures précédant et suivant la tuerie commise par Denis Lortie le 8 mai 1984 à l’Assemblée nationale du Québec. Un projet « 100 % Québec » qui enthousiasme grandement sa productrice, a-t-elle déclaré à Qui fait Quoi à la veille du lancement du tournage.

C’est lorsqu’elle tournait le court métrage « Brotherhood » que la réalisatrice Meryam Joobeur a eu l’idée de travailler le sujet de son premier long métrage, « Là d’où l’on vient », présenté au Festival du nouveau cinéma. Qui fait Quoi a discuté avec elle de cette oeuvre profondément humaine et magnifiquement mise en image par Vincent Gonneville, tournée dans le nord de la Tunisie. Meryam Joobeur, elle-même d’origine tunisienne, a voulu développer davantage les personnages féminins évoqués dans son court métrage.