Les exclusivités
Chaque jour, depuis 40 ans, les journalistes de Qui fait Quoi rencontrent et donnent la parole aux professionnel·le·s de l'image et du son (cinéma, télévision, scène, musique, communication, culture…). Entrevues exclusives, reportages inédits, visites de plateaux, entrevues dans les coulisses, podcasts, interview vidéo, compte-rendu d'événements et de festivals, analyses, réflexions… Les abonné·e·s de Qui fait Quoi profitent grâce à ces contenus originaux d'une veille stratégique de premier plan.
Anthropologue de formation, Benoit Desjardins a commencé à s’intéresser au cinéma en 2003. Sa maîtrise en anthropologie en main, il a voulu réunir ses deux centres d’intérêt et s’est inscrit en cinéma à l’Université de Montréal, s’intéressant d’abord au documentaire. En 2011, il fonde sa maison de production, Productions Perception 3i. Il réalise, scénarise et produit quelques courts métrages, avec le soutien de la SODEC, du Conseil des arts du Canada et du CALQ. Récemment, il a réalisé « Mamuku Meshkanat », un court métrage documentaire présenté au Festival des films d’auteur de Val-Morin.
Pour mettre un terme à son vingt-cinquième congrès annuel, l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) a discuté avec ses panélistes des prochaines avenues possibles pour la valorisation des contenus audiovisuels d’ici, notamment au moyens des nouvelles technologies. Cette seconde journée d’activités a également été précédée par un gala mardi soir, où le regroupement a récompensé ses maisons de production membres qui se sont les plus illustrées au cours de l’année dernière. Qui fait Quoi y était pour en rendre compte.
L’Association québécoise de la production médiatique (AQPM) a entamé ce mardi 3 juin son 25e congrès annuel au Manège militaire Voltigeurs de Québec, un rassemblement qui s’est inscrit sous la devise « S’unir pour l’avenir ». Plus de 450 professionnels de l’audiovisuel ont répondu à l’invitation de l’organisme, l’occasion pour eux d’en apprendre davantage sur l’état actuel des diverses facettes de leur industrie. Qui fait Quoi est sur place.
Inspiré par la « Course destination monde » qu’il regardait assidûment au début des années 1990, Randy Kelly s’est lancé dans l’industrie de l’audiovisuel pour voyager, rencontrer des gens et raconter des histoires touchantes. Des objectifs qu’il accomplit depuis une trentaine d’années grâce à ses divers projets documentaires, dans lesquels il cherche à braquer les projecteurs sur des enjeux qui – croit-il – ne reçoivent pas autant d’attention qu’ils le méritent. Dernièrement, le réalisateur s’est penché sur celui de l’aide médicale à mourir en accompagnant une ancienne amie, Josée Nadeau, tout au long des derniers mois de sa vie. Qui fait Quoi s’est entretenu avec lui pour en apprendre davantage sur cette démarche, qui a donné naissance au documentaire « Le temps qu’il nous reste », produit par Nish Média et diffusé sur les plateformes de Radio-Canada.
Marie-Louise Gariépy a d’abord étudié en physique à l’université, mais avait toujours eu l’envie de faire du cinéma, un rêve d’adolescence. Elle travaille pendant quelques années en informatique et, en 2001, décide de s’inscrire en cinéma à l’Université de Montréal où elle découvre l’animation et le cinéma québécois. Elle arrête de travailler en informatique pour se lancer dans sa passion et commence à réaliser des courts métrages à travers le mouvement Kino. Cette année, elle a présenté lors du Festival de films d’auteur de Val-Morin son court métrage « Time Space Love », un film qui mêle prises de vues réelles et animation.
Ayant débuté ses études en cinéma à l’aube des années 2000, Marie-Louise Gariépy a rapidement rejoint le mouvement Kino dans le but de mettre en pratique ses apprentissages et gagner de l’expérience derrière la caméra. Sa relation avec Kino Montréal n’a cessé de se développer au cours des deux décennies qui ont suivi, jusqu’à ce qu’elle assure la présidence de son conseil d’administration de 2021 à 2024. Celle qui travaille aujourd’hui à son compte en tant que directrice de production a profité du retour du Kino Kabaret au mois de mai dernier pour porter à nouveau sa casquette de cinéaste, réalisant par le fait même « T’es "out" », un court métrage sur l’itinérance. Qui fait Quoi en a discuté avec elle.