Les exclusivités
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Avocat, animateur de radio et de télévision, Roland Perez a publié en 2021 « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan », un « roman vrai », comme il le dit lui-même, dans lequel il revient sur son enfance et sa vie d’adulte avec, à ses côtés, sa mère, Esther, une femme hors norme qui, malgré les avis des médecins, a tout fait pour que son fils puissse marcher pour son premier jour de classe. Car Roland Perez est né avec un pied bot, ce qui l’aurait condamné à marcher avec une atèle et, donc, aurait fait de lui un enfant handicapé. Qui fait Quoi a rencontré l’auteur pour comprendre pourquoi il avait accepté que son récit se retrouve à l’écran dans une réalisation de Ken Scott.
Née en France, élevée en Guadeloupe et aujourd’hui résidente du Québec, Diana Goudrouffe assume pleinement ses identités multiples, autant dans sa vie personnelle que dans ses oeuvres cinématographiques. Après avoir terminé ses études supérieures à l’Université Laval à l’orée des années 2000, elle s’est munie d’un caméscope et a filmé son évolution dans ces trois emplacements géographiques pendant les vingt années qui ont suivi. De cette démarche est né « Ma traversée », son premier moyen métrage documentaire, qui sera projeté en primeur sur grand écran au Québec dans le cadre du festival Vues d’Afrique. Qui fait Quoi s’est entretenu avec la cinéaste pour en savoir davantage sur son dernier projet et ses démarches créatives.
Bien qu’il se soit toujours intéressé au cinéma, Abdel Anebarou ne s’est plongé que récemment dans cette passion qu’il entretient depuis l’enfance. Après avoir entamé son parcours académique en administration des affaires au Maroc, il a immigré au Québec en 2012 pour le poursuivre à l’Université du Québec à Montréal.
Initialement formée en design et en communication visuelle, Nezlie Feriel Kallel a changé de cap vers le milieu de la production audiovisuelle en intégrant l’équipe de Rives Productions. Tour à tour assistante à la réalisation et scénariste pour la boîte tunisienne – dans laquelle elle a directement contribué à plusieurs séries diffusées sur la chaîne Nationale –, son expérience a éveillé en elle une fibre créatrice qui l’a poussée à vouloir concrétiser ses propres histoires. Quelques années après s’être installée à Montréal – où elle a notamment travaillé comme assistante-réalisatrice pour « STAT », – Nezlie Feriel Kallel a fait de son ambition une réalité en signant la mise en scène de « Charité », un court métrage évoquant son ressenti par rapport aux dérives des réseaux sociaux. Qui fait Quoi en a discuté avec la cinéaste quelques jours avant sa projection dans le cadre du festival Vues d’Afrique.
Si Ken Scott avait déjà tourné en France des nouvelles versions (remakes) de films québécois - « La Grande séduction » qu’il avait scénarisé, « Starbuck » qu’il avait écrit et réalisé -, filmé une production française en anglais - « L’Extraordinaire Voyage du fakir » - et tourné en Belgique, en France et en Inde, il n’avait pas encore réellement travaillé sur une production française outre-Atlantique. C’est maintenant chose faite avec « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan », long métrage tiré du livre du même nom de Roland Perez.
Diplômé de l’Institut Trebas en production télévisée et cinématographique, Isnard Delice cherche à s’intégrer au milieu du cinéma en tant que réalisateur, dans l’optique de créer un cinéma percutant et sincère. Confiné comme tant d’autres par la pandémie de COVID-19, il s’est lancé à corps perdu dans la scénarisation d’un premier court métrage, « Oscar », qu’il a pu peaufiner dans le cadre du programme de mentorat de Black on Black Films en 2022 et présenter par la suite au festival Court d’un soir. Décidé à ne pas se reposer sur ses lauriers, le cinéaste en devenir est retourné à l’écriture pour scénariser un autre projet, un long métrage intitulé « P.O.M.E. », qu’il a pu récemment présenter au Pitch des scénaristes – Cinéma de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision. Qui fait Quoi a eu l’occasion d’en discuter avec lui.