Les exclusivités
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En 2012, l’homme de théâtre franco-iranien Gurshad Shaheman est passé du statut d’interprète à celui de dramaturge, désireux de raconter ses propres histoires et de s’affranchir des commandes d’autrui. Celui qui a écrit et performé, entre autres, la trilogie « Pourama Pourama », « Il pourra toujours dire que c’est pour l’amour du prophète » et « Les Forteresses » s’est plus récemment associé à son homologue québécois, Dany Boudreault, pour créer « Sur tes traces », une pièce aux allures de double-enquête, qui entrecroise le passé de ses créateurs. Qui fait Quoi s’est entretenu avec Gurshad Shaheman quelques semaines avant la présentation de sa performance au Théâtre Prospero.
Originaire de Montréal, le chorégraphe désormais établi à Brampton, en Ontario, poursuit son exploration des claquettes (tap dance) avec « The Mars Project », présenté mi-janvier par Danse Danse avec des membres de son collectif international, dont certains viennent d’Australie, du Japon, des États-Unis et bien sûr du Canada et du Québec. Une fable intégrant jazz moderne à la Coltrane et plusieurs styles de danse à claquettes.
Dans une missive envoyée aux institutions muséales de la province, le ministère de la Culture et des Communications (MCC) a annoncé qu’il mettrait fin prochainement à sa mesure autorisant l’accès gratuit aux musées pour tous les premiers dimanches de chaque mois, faute de budget. Celle-ci ne sera désormais disponible que pour les visiteurs âgés de 20 ans et moins, une décision qui entrera en vigueur le 2 mars 2025.
Après plus de quarante ans d’activité, l’équipe du Carrousel international du film de Rimouski assume le choix difficile de mettre la clé sous la porte, à cause d’un manque de soutien financier institutionnel et privé. L’entreprise incorporée a cédé ses biens le 24 janvier au cabinet d’audit BDO Canada, mettant ainsi un terme à son festival de cinéma dédié aux jeunes du Bas-Saint-Laurent.
Originaire de Winnipeg, le cinéaste Matthew Rankin a toujours gardé une profonde affection pour sa ville natale, bien qu’il se soit installé à Montréal depuis de nombreuses années. Au fil de son parcours, celui qui a réalisé « Le vingtième siècle » a également découvert le cinéma iranien, qu’il a apprécié pour sa profondeur et son langage cinématographique particulier. Il s’est donc donné pour but de lier ces deux univers que tout semble éloigner, une démarche qui a mené à la création de son second long métrage, « Une langue universelle ». Qui fait Quoi s’est entretenu avec le réalisateur quelques jours avant la sortie en salle de son film, primé à travers le monde lors de sa tournée des festivals.
Depuis ses débuts en tant que producteur chez art et essai, Hany Ouichou a produit plus d’une vingtaine de courts et six longs métrages de genres et de tons variés, dont les primés « Mutants », « Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau » et « Billy ». Aujourd’hui directeur artistique de la Coop Vidéo de Montréal, il a récemment concrétisé un projet de longue date, « Gagne ton ciel », un drame sur lequel il travaille au côté de Mathieu Denis et Alexandre Auger depuis bientôt six ans. Une production qui a pour lui une valeur toute spéciale, a-t-il confié à Qui fait Quoi.