Les exclusivités
Chaque jour, depuis 40 ans, les journalistes de Qui fait Quoi rencontrent et donnent la parole aux professionnel·le·s de l'image et du son (cinéma, télévision, scène, musique, communication, culture…). Entrevues exclusives, reportages inédits, visites de plateaux, entrevues dans les coulisses, podcasts, interview vidéo, compte-rendu d'événements et de festivals, analyses, réflexions… Les abonné·e·s de Qui fait Quoi profitent grâce à ces contenus originaux d'une veille stratégique de premier plan.
Originaire de la région de Sorel-Tracy, Pier-Philippe Chevigny a étudié en cinéma au Cégep St-Laurent puis à l’Université de Montréal. Il commence à réaliser des courts métrages, toujours avec des thématiques sociales, d’enjeux de justice sociale. Son court métrage, « Recrue », sorti en 2019, a beaucoup voyagé en festivals, devenant sa carte de visite. Son premier long métrage, « Richelieu », est sorti en 2023. Avec « Mercenaire », qui sera présenté au Festival du nouveau cinéma en octobre, il reprend ses thèmes préférés, ici, celui d’un homme qui sort de prison et qui trouve un travail dans un abattoir.
Après ses cours en Film and Moving Image Studies à l’Université Concordia, où il étudie davantage le côté théorique que la pratique, Mo Matton a appris à réaliser des films avec ses amis, en formule « Do It Yourself ». Il a travaillé sur plusieurs projets collectifs et expérimentaux. Il réalise deux courts métrages et commence également à travailler en coordination d’intimité, ce qui a beaucoup influencé sa pratique. Au Festival du nouveau cinéma, il présentera son plus récent court métrage, « Gender Reveal », son premier film financé par les institutions.
Critique de cinéma depuis sa maîtrise à l’Université de Montréal, la directrice de la programmation du Festival du nouveau cinéma (FNC) Zoé Protat a aussi travaillé à la radio. Elle a également produit pas mal de balados et écrit notamment dans le catalogue du FNC. « C’est un festival que je fréquente depuis très longtemps, depuis le cégep ; j’ai été bénévole. Bref, c’est mon festival préféré depuis toujours à Montréal, confie-t-elle à Qui fait Quoi. Et chaque année, je me rapprochais un peu plus de l’équipe, c’était vraiment un rêve d’y être. »
Pour son cinquième spectacle solo, intitulé « Tirer à blanc », l’humoriste Sébastien Haché a décidé de se pencher sur un sujet à la fois extrêmement personnel et peu discuté sur scène comme ailleurs, celui de l’infertilité. Après une série de représentations plus tôt cette année – notamment au Festival ComediHa ! –, le comique a entamé son « grand Infertilitour » le 2 octobre au Cabaret du Lion d’or, une tournée qui se prolongera jusqu’au printemps 2025. L’occasion pour Qui fait Quoi de discuter avec lui de son processus créatif et de ses intentions envers ce projet au propos atypique.
Ehsan Gharib tombe amoureux du cinéma lorsqu’il est jeune, dans sa ville natale en Iran. Sa grande soeur a joué un rôle essentiel dans cette passion puisqu’elle possédait un appareil photo qu’il a acheté plus tard et il a commencé à faire de la photo. Il a étudié la photographie très sérieusement avant de se tourner vers le cinéma et l’animation à Téhéran, puis il a travaillé sur des projets en composition d’images pour plusieurs projets. Son second long métrage d’animation, « Samaa », une production de l’Office national du film, sera présenté en compétition officielle au Festival du nouveau cinéma.
Le cofondateur de l’agence ADAPT One, Jean-Eric Hénault, s’est senti interpellé lorsque l’industrie québécoise des effets visuels et de l’animation s’est soulevée pour contester le plafonnement du crédit d’impôt pour des services de production cinématographique. Cette mesure restrictive adoptée par le provincial dans son plus récent budget a suscité un tollé dans le milieu, déjà affaibli par les grèves survenues à Hollywood en 2023. Un mouvement que Jean-Eric Hénault a décidé de présenter sous la forme d’un documentaire qu’il publiera sur le Web prochainement. Son objectif, à l’instar des autres militants du milieu, est d’entraîner une prise de conscience populaire, explique-t-il à Qui fait Quoi.