Les exclusivités
Chaque jour, depuis 40 ans, les journalistes de Qui fait Quoi rencontrent et donnent la parole aux professionnel·le·s de l'image et du son (cinéma, télévision, scène, musique, communication, culture…). Entrevues exclusives, reportages inédits, visites de plateaux, entrevues dans les coulisses, podcasts, interview vidéo, compte-rendu d'événements et de festivals, analyses, réflexions… Les abonné·e·s de Qui fait Quoi profitent grâce à ces contenus originaux d'une veille stratégique de premier plan.
Alors qu’il terminait le tournage de « Marco Lachance » au début de l’été 2024, Yannick Savard comptait déposer ses valises après quatre mois d’allers-retours incessants entre Québec et Montréal. Un repos qu’il a décidé de reporter lorsque Duo Productions lui a proposé de réaliser la dernière mini-série de François Pagé, « Emprises », dont le thème central du complotisme est venu toucher sa corde sensible. Un an plus tard, le fruit de son travail a été diffusé sur la plateforme ICI Tou.TV Extra, l’occasion pour Qui fait Quoi d’en discuter avec lui.
Étant peu amateur des exposés oraux qu’on lui demandait d’effectuer au primaire, Charles Grenier s’est un jour acheté une caméra pour filmer ses présentations afin de les projeter devant sa classe. C’est ainsi que le Sherbrookois a fait ses premiers pas dans l’univers de la production filmique, une avenue qu’il explorera à l’âge adulte d’abord au Cégep de Sherbrooke, puis à l’Université Concordia. Quinze ans plus tard, le réalisateur et monteur s’est illustré dans diverses séries télé et Web, dont sa dernière en date, « Rouge forêt », nommée aux 40e prix Gémeaux dans la catégorie « Meilleure réalisation : jeunesse - fiction ». Qui fait Quoi l’a rencontré pour discuter plus en détails de son expérience sur ce projet.
À la suite de la troisième et dernière saison de « C’est comme ça que je t’aime », Marilyn Castonguay a eu « la chance » que Duo Productions lui propose le rôle principal de la plus récente mini-série signée par François Pagé, « Emprises ». Conquise par la prémisse de ce suspense policier mélangeant drame familial et conspirationnisme, la comédienne s’est embarquée dans un tournage de longue haleine à l’automne 2024, une production qui l’a incitée à sortir des sentiers battus en termes de jeu d’actrice. Qui fait Quoi en a discuté avec elle en marge du visionnement de presse de l’émission, à la veille de sa diffusion sur ICI Tou.TV Extra le 26 juin.
Pour clôturer sa saison 2024-2025, Radio-Canada débute fin juin la diffusion d’« Emprises » sur sa plateforme ICI Tou.TV Extra, une mini-série signée François Pagé et réalisée par Yannick Savard, portant sur l’emprise des théories du complot. Une thématique aussi porteuse que contemporaine, souligne son producteur Hugo d’Astous, qui croit également en son potentiel d’exploitation en dehors du Québec. Qui fait Quoi a discuté avec le vice-président exécutif de Duo Productions à la sortie du visionnement de presse d’« Emprises ».
Alors que de plus en plus de technologies numériques s’immiscent dans ses productions, l’industrie québécoise de l’audiovisuel s’interroge quant au maintien de l’équilibre entre les volets financier, technologique et créatif de ses projets. Afin de discuter de cet enjeu devant le plus grand nombre de producteurs, le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ) et l’Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec (ARRQ) ont coorganisé un panel au 25e congrès de l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM). Un rendez-vous où se sont exprimés le cinéaste Jean-Francois Pouliot, le président de Senseï Studios Christian Lévesque, et la directrice de production d’E.D. Films Roxan Vaudry-Read, dans le but de partager leurs recommandations à propos des différents outils dernier cri. Qui fait Quoi y était pour en rendre compte.
Directrice générale de Thema Canal+ (également appelée Canal+ Canada) depuis neuf ans, Marianne Bédé occupe aussi les fonctions de directrice marketing à Paris. Depuis sa nomination, elle passe un peu plus de 40 jours par an à Montréal, opérant le déplacement toutes les six semaines aux deux mois. Si elle n’est pas complètement québécoise, dit-elle en souriant, elle a quand même vu des spectacles à la Place des Arts, fait un tour dans la Grande roue dans le Vieux-Montréal et rencontré beaucoup de gens de l’industrie audiovisuelle québécoise.