C’est le grand jour. Cinq ans depuis la parution de son dernier album « Elle et moi », Marie-Mai lève le voile sur « Sept », un nouvel et septième album concocté avec soin et dans la complicité, fruit d’une rencontre marquante avec le réalisateur Lucas Liberatore qui lui a offert un espace où créer dans le bonheur et où chaque émotion a trouvé sa trame sonore.
Entremêlant harmonieusement les styles et les atmosphères musicaux, offrant à chaque pièce un univers riche et qui lui est propre, le tandem a aussi travaillé avec Claire Ridgely, Betta Lemme, Clément Langlois-Légaré et Adel Kazi-Aoual (Pops and Poolboy), Hubert Tremblay, Nate Ferraro, Rêve, Jean-Pascal Langlois et Jamie Finequi ont collaboré aux textes ou aux musiques, apportant une touche de couleur supplémentaire.
« "Sept", c’est un regard que je jette sur le passé, le présent et le futur, avec la perspective que j’ai en ce moment, à quarante ans, commente Marie-Mai. Au départ, c’était un album pour célébrer mes 20 ans de carrière et je tenais à revisiter certains sujets et styles musicaux qui ont marqué mon parcours. C’est un amalgame de mes apprentissages, des leçons que j’ai tirées avec l’expérience, mais aussi un regard curieux sur la vie et ce qu’elle nous fait traverser. C’est introspectif, instinctif, parfois profond, parfois tout en célébration ! »
Évoquant divers thèmes tels que la dualité, la vulnérabilité, l’authenticité, le pouvoir, auscultant la part d’ombre dans la lumière et de lumière dans l’ombre, Marie-Mai offre dix chansons qui s’écoutent en un souffle, au fil d’un magnifique voyage émotionnel tour à tour dansant, envoûtant, poignant. Coup d’oeil de l’artiste sur chacune d’elles…
- « Noir sur noir » (Marie-Mai, Betta Lemme et Lucas Liberatore)
- Cette chanson représente pour moi la relecture d’un journal intime. Un retour dans le passé qui souligne le cheminement, l’introspection. L’évolution du dialogue interne entre la fille qui devient la femme.
- « Tour le monde a ses raisons » (Marie-Mai, Claire Ridgely, Adel Kazi-Aoual, Clément Langlois-Légaré et Lucas Liberatore)
- Dans le monde actuel, où tout nous pousse à chercher des réponses à l’extérieur et où l’approbation des autres est très présente, il peut être facile de tomber dans certains pièges, que ce soit pour goûter au succès ou essayer de trouver sa place et sa voix
- « Je le berce dans mes bras » (Marie-Mai, Claire Ridgely, Adel Kazi-Aoual, Clément Langlois-Légaré, Lucas Liberatore et Pops & Poolboy)
- La dualité est un sujet qui m’a toujours fascinée. J’ai longtemps eu un combat intérieur qui m’empêchait d’être la meilleure version de moi-même. Voici une suite à la chanson Conscience, un regard sur mon évolution et mon cheminement personnel. Il ne sert à rien de se battre avec soi. Se donner un peu d’amour et d’acceptation est souvent la meilleure façon de vaincre ses parts d’ombre.
- « C’est la vie » (Marie-Mai, Betta Lemme et Lucas Liberatore)
- C’est la vie est une chanson lumière. Un phare quand on en a besoin. À travers notre quotidien et les différentes épreuves qu’on peut traverser, il est important de se rappeler que quelque part en nous, il y a un havre de paix qui nous attend. J’ai trouvé le mien dans le silence et la méditation et j’y retourne chaque fois que c’est nécessaire. J’ai essayé de capturer l’essence de cet état d’esprit.
- « Sur le plancher » (Marie-Mai, Hubert Tremblay, Nate Ferraro, Rêve et Lucas Liberatore)
- Cette pièce porte le genre d’énergie que j’adore incarner autant en texte que sur scène. Le parfait mélange d’attitude irrévérencieuse et de musicalité intense. Droit au but et efficace ! Quand Lucas m’a fait entendre ce rythme, automatiquement j’ai su que je devais lui faire une place toute spéciale sur l’album.
- « Pas prévu » (Marie-Mai, Lucas Liberatore et Claire Ridgely)
- C’est l’amour et la recherche de l’amour qui étourdit. Le fait d’être amoureux ou en recherche d’amour peut provoquer une certaine perte de contrôle. Cet état émotionnel intense semble soudain, inattendu, et bouleverse la vie de ceux qui en font l’expérience.
- « Fausses alarmes » (Marie-Mai et Lucas Liberatore)
- Lorsqu’on traîne les restants d’une relation passée dans une nouvelle. Remorquer ses blessures, garder ses craintes. C’est injuste pour le nouvel élu de vivre avec le fantôme de quelqu’un d’autre…
- « Sans effet » (Marie-Mai, Jean-Pascal Langlois et Lucas Liberatore)
- Voilà un coup d’oeil plutôt sarcastique sur un tableau qui amalgame toutes mes relations amoureuses !
- « Combien de temps » (Marie-Mai, Lucas Liberatore et Jamie Fine)
- On me demandait souvent une chanson sur le deuil périnatal. Et il a fallu que je le vive pour trouver, difficilement, les mots. Plusieurs personnes s’y retrouveront, j’espère.
- « Conte de fée » (Marie-Mai, Lucas Liberatore et Claire Ridgely) (Note d’ID FÉES doit être au pluriel dans cette expression avec CONTE)
- Elle survole tous les thèmes de l’album, ce que je retiens de mes quarante années de vie. Ces années qui me permettent de constater que même les périodes difficiles ont un sens dans notre histoire et ont souvent beaucoup à nous apprendre. Je suis plus heureuse que jamais, aujourd’hui, et je suis reconnaissante des bons comme des mauvais moments, car les deux ont forgé qui je suis maintenant.
« Sept » est disponible à compter d’aujourd’hui en format physique et numérique, distribué par Sony / The Orchard sous l’étiquette de Spectra Musique.