
Pour Mat Vezio, la musique est un véhicule pour la poésie. S’inspirant musicalement du classique Young Folks de la formation suédoise Peter Bjorn and John, son nouveau monoplage Caroline parvient comme une fable à découvrir.
Constellé d’images évocatrices et porté par une cadence entraînante, l’extrait déploie son folk bon enfant pour raconter l’histoire d’une dénommée « Caroline », filant un mauvais coton. Mat Vezio, dont le timbre incarne à la fois la gravité et l’apaisement, y intervient comme le rappel d’une issue possible, après avoir touché le fond du puits : « Il faut parfois changer de perspective pour aller de l’avant, contextualise-t-il. Il est bon de contempler le ciel par moment, mais lorsqu’on se perd, il est bien aussi de se replier et de voir ce qu’il se cache sous nos pieds. Reculer n’est pas un échec. Parfois, reculer, c’est aussi avancer. »
CarolineÀ défaut de savoir volerFaudra commencer à creuserFaudra commencer à goûterÀ la MéditerranéeNo nobody caresNobody caresNo nobody caresNobody cares
Avec « Caroline », l’auteur-compositeur-interprète et musicien — ici à la batterie, aux percussions, à la guitare acoustique, à l’écriture et à la voix — réunit autour de lui Antoine Corriveau (réalisation, piano, guitare électrique, prise de son), Amylie (voix), Nathan Vanheuverzwijn (synthétiseurs), Benjamin Deschamps (flûte traversière), Marc-André Landry (basse), Ghyslain Luc Lavigne (mixage) et Marc Thériault du LabMastering (matriçage). Il faut parfois changer de perspective pour aller de l’avant. Il est bon de contempler le ciel par moment, mais lorsqu’on se perd, il est bien aussi de se replier et de voir ce qu’il se cache sous nos pieds. Reculer n’est pas un échec. Parfois, reculer, c’est aussi avancer.