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    Suzanne Clément, une porte-parole en verve !
    [Entrevue avec la porte-parole des 27e Rendez-vous]

    Suzanne Clément, une porte-parole en verve !

    24 février 2009, 17h45
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Perchée sur des talons hauts vertigineux et moulée dans une jolie petite robe noire, Suzanne Clément a animé avec tout le dynamisme qu’on lui connaît la conférence de presse des 27e Rendez-vous du cinéma québécois. La porte-parole de l’événement a parlé avec enthousiasme de quelques-uns des films qui seront présentés du 18 au 28 février prochain. Il faut dire que la comédienne se sent un attachement particulier à ce festival : « On s’y sent accueilli », confie-t-elle au Lien MULTIMÉDIA peu de temps après le dévoilement de la programmation.


    Suzanne Clément a découvert les Rendez-vous du cinéma québécois lors de la tournée du film de Luc Picard L’Audition, organisée par l’événement. « Je suis tombée en amour avec l’équipe, confie-t-elle. D’abord avec Ségolène Roederer, puis avec cette équipe très ouverte, très simple, qui a une réelle volonté de rencontrer le public. Les Rendez-vous réussissent à unifier le cinéma d’ici, ce festival est un catalyseur du cinéma québécois. »

    Son rôle de porte-parole des Rendez-vous, Suzanne Clément le prend très au sérieux. Elle a déjà commencé à visionner plusieurs des films qui seront présentés dans le cadre de la 27e édition et a eu plusieurs coups de cœur, dont À l’ouest de Pluton, de Henry Bernadet, « un gros coup de cœur », lance la comédienne, Papa à la chasse aux lagopèdes, de Robert Morin, « une espèce d’objet étrange, un film lieu de toutes les permissions », dit-elle. La porte-parole souligne aussi la présence cette année de plusieurs jeunes réalisatrices, dont Jeanne Leblanc et son film Le Temps des récoltes, ainsi que la place laissée aux jeunes réalisateurs tels que Patrick Boivin dont le court métrage Le Queloune a fait forte impression sur la jeune femme.

    « Le rôle de porte-parole, d’emblée, c’est de représenter le festival auprès des médias, explique Suzanne Clément. Mais moi, je veux aller dans la matière, qu’il y ait des choses très précises qui ressortent, je veux être en quelque sorte le passeur du festival. Je crois que c’est important d’être une entremetteuse de ces talents en effervescence. Les Rendez-vous sont une plateforme écoeurante, qui permet de voir un échantillon de notre cinéma et qui donne le goût aux créateurs. »

    L’importance de s’engager
    Le dimanche 8 février, à dix jours du début des RVCQ, Suzanne Clément s’est envolée vers Haïti et la République dominicaine. La comédienne, accompagnée de Natalie Brown, la Sophie de la version anglophone de l’émission Les Hauts et les bas de Sophie Paquin, participe à une mission d’observation à titre de porte-parole de Médecins du monde Canada. « Nous allons voir ce qu’ils ont fait en Haïti et en République dominicaine, explique-t-elle. Nous reviendrons avec des images, des témoignages. J’ai une certaine expérience des voyages, mais je ne peux pas mesurer ce qui m’attend. Ça risque d’être fort intéressant, ce genre de voyage permet de s’ouvrir les yeux sur d’autres réalités. »

    Suzanne Clément a participé récemment à la campagne Culture en péril et à Sans emballage, une série de clips télé pour Oxfam-Québec. Lorsqu’on lui parle de ces engagements, elle réfléchit : « Je vis des années assez fastueuses en ce moment, alors je souhaitais donner gratuitement. Ce que j’ai fait pour Oxfam-Québec était plutôt une demi-journée de rigolade pour faire ces publicités. Mais je crois qu’il est important d’ouvrir ces portes-là, dans nos cœurs et dans nos têtes. Et là, c’est à mon tour. »

    Le théâtre, le cinéma et Sophie
    Il y a longtemps qu’on a vu Suzanne Clément sur les planches. Il y a eu Fleurs d’acier (Compagnie Jean Duceppe), Je suis une mouette... (Théâtre de Quat’Sous et Théâtre de l’Opsis), Les trois soeurs (Théâtre de l’Opsis), La cerisaie (TNM), La grande magia (Compagnie Jean Duceppe), Elektra (Théâtre de l’Opsis) et Jouliks (Théâtre d’Aujourd’hui). Mais depuis quelques années, plus rien. « Oui, ça fait longtemps que je n’ai pas joué au théâtre, confirme-t-elle. J’ai eu de belles offres, mais pas de vrais coups de coeur. Je me suis donc vue refuser ces projets. J’ai participé dernièrement aux Micros ouverts du Festival Voix d’Amérique ; j’ai eu 15 minutes de micro à moi. Comme actrice, ce genre d’exercice m’emmène ailleurs, c’est une autre façon de performer. »

    Côté cinéma, Suzanne Clément a eu de beaux rôles ces dernières années : la Suzie de L’Audition (Luc Picard, 2005), la Zoé de La Brunante (Fernand Dansereau, 2006), la mère de C’est pas moi, je le jure (Philippe Falardeau, 2008), film qui sera d’ailleurs présenté aux Rendez-vous. « J’ai un projet en mars, confie la comédienne. C’est un film de Julie Yvon, un très beau texte, une histoire sombre entre deux personnages, une jeune photographe et son modèle, qui sera joué par Maxime Dumontier, qu’on a pu voir dans Tout est parfait. Il ne se fait pas tant de films que ça au Québec. Quand on m’a proposé ce film, je n’avais vraiment pas le choix. Je voulais tourner avec Julie et je suis contente de jouer avec Maxime. »

    Évidemment, on ne peut pas faire une entrevue avec Suzanne Clément sans parler de Sophie Paquin. La popularité de cette série diffusée depuis 2006 ne se dément pas et on a du mal à dissocier la comédienne du personnage tant les deux sont attachantes. « J’aime beaucoup ce personnage, nous dit Suzanne Clément. Ça va faire quatre ans que je vis avec elle. Elle est une part de moi, elle me donne une part d’elle. Quand j’étais plus jeune, je cultivais une part de noirceur, j’avais le goût du drame. Puis, dans le jeu, j’ai eu besoin d’autre chose. J’ai d’ailleurs dit dès le début à Richard Blaimert que j’espérais que Sophie m’apporte beaucoup. J’aime entrer dans cet univers de plaisir, du coin de l’œil qui rigole. »

    Crédit photos : Jocelyn Michel

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