Samian, porte-parole du World Press Photo Montréal
L’équipe du World Press Photo Montréal annonce que Samian est le porte-parole de sa 10e édition, présentée du 26 août au 27 septembre prochain au Marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal.
L’artiste multidisciplinaire (auteur-compositeur-interprète, acteur et animateur) s’intéresse également de près à la photographie, art qu’il pratique et perfectionne depuis plusieurs années, notamment à l’occasion de voyages sur plusieurs continents.
Au cours des premières semaines d’août, Samian parcourra différentes communautés autochtones du Québec afin d’y réaliser une série de portraits, dont certains seront exposés dans le cadre du World Press Photo Montréal. « La photographie est un mode d’expression et un cadre de création qui m’interpellent énormément, depuis plusieurs années. On dit qu’une image vaut mille mots, c’est d’autant plus vrai quand on explore le mode de vie des gens, qu’on cherche à témoigner d’une réalité ou à capter un moment d’universalité, à travers un angle personnel ou des perspectives différentes », souligne le porte-parole de l’édition 2015.
Ayant déjà réalisé plusieurs portraits en Afrique du Nord, dans l’Ouest canadien et en Amérique centrale, l’artiste prépare d’ailleurs sa première exposition photographique, qui sera présentée au ARTVstudio de la Place des Arts, au printemps 2016.
Depuis le lancement d’« Enfant de la terre », troisième album sorti à l’été 2014, Samian a présenté son spectacle partout au Québec, a participé à quatre tournages de films, a récemment animé la minisérie « Les sceaux d’Utrecht » (Radio-Canada et ARTV) et animera dès l’automne la télésérie « Le Rythme » sur la chaîne télé APTN. En outre, en avril dernier, il publiait son premier recueil de textes, « Plume d’aigle », aux Éditions Mémoire d’encrier.
Samian est également membre d’un jury présidé par Louise Arbour, célébrant l’engagement de 40 personnes dans le cadre du 40e anniversaire de la Charte des droits et libertés de la personne. Originaire de Pikogan, communauté autochtone d’Abitibi-Témiscamingue, il est d’abord révélé au début des années 2000 par le projet « Wapikoni mobile », studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale, où il enregistre plusieurs titres et réalise alors quelques vidéoclips.