Éric Goulet et Luc De Larochellière.
Photo: Courtoisie
Une nouvelle secoue le monde de la musique québécoise alors que le légendaire groupe Les Dévadés ressuscite de ses cendres après 38 ans d’attente. Ce groupe mythique de rock alternatif des années 80, dont la carrière a été interrompue brutalement, s’apprête à révéler son unique album jamais publié. Les deux membres du groupe ont donné leur autorisation pour que la bande soit nettoyée et remastérisée, permettant ainsi au public de découvrir l’héritage musical longtemps caché des Dévadés.
Pourtant, derrière cette histoire fascinante se cache une vérité alternative. Une réalité qui n’est que le fruit de l’imagination de deux artistes bien connus, Luc De Larochellière et Éric Goulet. Ensemble, ils ont esquissé le récit de ce que leur vie aurait pu être s’ils n’avaient pas poursuivi leur chemin en solo.
La genèse des Dévadés remonte à l’été 1985, lorsque Luc et Éric se rencontrent pour la première fois à Montréal. Ensemble, ils créent un son unique qui électrise la scène musicale montréalaise. Malheureusement, malgré leur ascension fulgurante, tous les enregistrements disparaissent avec le producteur de l’album, ce qui met fin prématurément à la carrière du groupe, laissant les Dévadés dans l’oubli.
Cependant, un événement inattendu pendant la pandémie de Covid-19 ravive l’espoir. La découverte fortuite de la cassette contenant les enregistrements originaux ouvre une nouvelle page dans l’histoire du groupe.
Luc De Larochellière et Éric Goulet se préparent à présenter l’album des Dévadés ainsi que leur histoire captivante à l’automne 2024. Le groupe se reformera également pour une première et ultime tournée au même moment, ce qui promet d’être mémorable. Pour célébrer cette résurrection musicale, ils sont heureux de dévoiler, leur premier extrait radio intitulé « Mourir en plein ciel ».
Chanson prophétique s’il en est une, « Mourir en plein ciel » fait entendre le récit de deux « Icare » modernes qui, comme dans la mythologie grecque, se verront fauchés en pleine ascension. Le tout servi avec cette sonorité si propre aux années 80’s.
Souverain, libéré enfin
Débarrassé de mes chaînes
Je respirais à plein
Je prenais de l’altitude
Je contemplais mes ailes
Quand soudain
Au dessus des Bermudes
Je suis mort en plein ciel
Je suis mort en plein ciel
Source : Les disques de la cordonnerie
