VIDÉO : La méthode TP1 expliquée par Jan-Nicolas Vanderveken
La carrière de Jan-Nicolas Vanderveken se divise en deux blocs : le premier, d’une dizaine d’années, dans les technologies de l’information, à titre d’analyste (DMR), architecte (Bell) ou encore consultant, commerce électronique (Bombardier) ; le second lorsqu’il fonde l’agence TP1, en novembre 2005. Il dit avoir toujours baigné dans le numérique, or, à l’époque, qui disait numérique, disait TI. Aujourd’hui, le numérique se retrouve partout dans la société et dans les agences de communication et de marketing. TP1 s’inscrit dans cette mouvance, a-t-il confié lors d’une entrevue vidéo réalisée par Lien MULTIMÉDIA.
L’agence a évolué au même rythme que ses clients, explique le fondateur de TP1 : « Les services que nous offrions il y a 5 ou 10 ans sont devenus des commodités que les entreprises ont intégrées à l’interne. Notre rôle est de rester toujours plus pertinents, en avance sur les clients et de leur proposer des stratégies qui vont les amener un peu plus loin. Nous nous voyons comme des accompagnateurs au niveau de la stratégie de nos clients et le mot numérique est appelé à disparaître de cette stratégie à terme, parce que le mot est devenu convenu, fait partie du tout. »
Parmi les projets sur lesquels TP1 a oeuvré ces dernières années, on compte la refonte du site de TVA Nouvelles, de la version mobile et de l’application, un gros projet qui a demandé beaucoup de temps et mobilisé beaucoup de ressources en 2015. « Il a fallu repenser complètement l’expérience d’utilisation, le design d’un des sites avec le plus de trafic au Québec et repenser entièrement l’application mobile au même moment, explique Jan-Nicolas Vanderveken que nous avons interviewé lors de l’édition 2016 de Pixel Média. Il fallait voir TVA Nouvelles comme faisant partie de la vie des Québécois, faisant partie de leur relation avec la nouvelle. » Il a fallu réfléchir à la façon de parler aux utilisateurs, regarder leur parcours de consommation de nouvelles à travers le temps, de comprendre tous ces éléments pour développer de bons outils, tant au plan du Web, du Web mobile et de l’application, de l’ordinateur de table à la tablette jusqu’au téléphone intelligent.
« On aurait pu l’étendre jusqu’aux wearables, car ça s’en vient, et même la télé connectée avec application iOS sur Apple TV ou autres télévisions intelligentes, ajoute-t-il. La consommation de la nouvelle a un spectre de plus en plus large. Il a fallu réfléchir à comment penser l’expérience utilisateur à travers tous ces points de rencontre là. »
En marketing, on parle davantage de multi canal, voire d’omni canal. Dorénavant, il faut imaginer l’expérience du multi écran à l’omni écran dans le développement de la solution. Pour TP1, il s’agissait du deuxième projet qui touchait un auditoire de cette amplitude, l’autre étant la refonte du site de la Société des transports de Montréal (STM). Or, lorsqu’on développe une solution pour des publics aussi larges, il faut prendre le pouls de ce que veut l’utilisateur. TP1 a utilisé plusieurs outils, des groupes de discussion, entre autres, travaillant en collaboration avec imarklab.
« Nous travaillons beaucoup avec la STM, notamment pour le suivi en temps réel des autobus, avec le projet iBUS, qui s’en vient, et pour le dossier client, note Jan-Nicolas Vanderveken. Nous avons également d’autres projets plus en marketing, avec Boursin et la Vache qui rit, donc plus consommation. Dans la même catégorie que TVA Nouvelles, nous travaillons aussi avec Séries+, Télétoon la nuit et Historia. ». L’agence et son président s’engagent également dans le RDV Relève, organisé par le Fonds de solidarité FTQ et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, la relève s’avérant un sujet qui les passionnent beaucoup présentement, à Montréal, mais aussi à travers le Québec.