« La Jeune fille sans mains » à l’affiche le 18 août à la Cinémathèque québécoise
La Cinémathèque québécoise projettera le film d’animation « La Jeune fille sans mains » du réalisateur français Sébastien Laudenbach. Présenté en première nord-américaine, lors de la Fête du cinéma à la Cinémathèque québécoise en mai 2017, le film est l’adaptation d’un conte des frères Grimm et fut primé au Festival international du film d’animation d’Annecy 2016. « La Jeune fille sans mains » prendra l’affiche à la Cinémathèque québécoise le 18 août.
En des temps difficiles, un meunier vend sa fille au Diable. Protégée par sa pureté, elle lui échappe, mais est privée de ses mains. Cheminant loin de sa famille, elle rencontre la déesse de l’eau, un doux jardinier et le prince en son château. Un long périple vers la lumière...
« La Jeune fille sans mains » est un véritable ovni dans l’univers des films d’animation. En effet, le réalisateur Sébastien Laudenbach a peint sur papier en ordre chronologique, mais a aussi délibérément choisi un style inachevé afin d’ouvrir l’imagination du spectateur. En plus de cette facture visuelle originale, la prouesse réside dans le fait de concevoir tout seul un film d’animation au complet. « La Jeune fille sans mains » est l’adaptation d’un conte fort et cruel des frères Grimm qui permet d’aborder des thèmes universels comme le corps, l’émancipation et l’amour. À cet égard, les enfants de plus de 8 ans et les adultes apprécieront ce film d’animation lumineux.
Ce sont Anaïs Demoustier (« Marguerite & Julien », « Une nouvelle amie ») et Jérémie Elkaïm (« Marguerite & Julien », « La guerre est déclarée »), qui prêtent leur voix aux personnages de la jeune fille et le prince, alors que Philippe Laudenbach (« Des Hommes et des Dieux », « La guerre est déclarée ») incarne le Diable. La puissance du récit de « La Jeune fille sans mains » est accentuée par le graphisme original et la musique du compositeur Olivier Mellano.