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    Le prochain Festival d’animation d’Annecy mettre en vedette la Hongrie, le vidéoclip et les 40 ans du Mifa Festival international du film d'animation d'Annecy. Photo: Courtoisie

    Le prochain Festival d’animation d’Annecy mettre en vedette la Hongrie, le vidéoclip et les 40 ans du Mifa

    20 décembre 2024, 00h00
         |     

    Le prochain Festival international du film d’animation se déroulera du 8 au 14 juin 2025 et rendra hommage à l’animation hongroise. Il proposera également une plongée au cœur de la créativité débridée du clip vidéo, territoire d’expérimentation foisonnant. Enfin, l’édition 2025 sera l’occasion de fêter les 40 ans du Mifa.

    Le Festival international du film d’animation d’Annecy offre chaque année, aux professionnels et au grand public, la possibilité de découvrir le meilleur du cinéma d’animation avec la présentation d’œuvres variées, en provenance du monde entier. L’édition 2024 a été record avec plus de 103 pays représentés, 17 400 accrédités dont 6 500 professionnels au Mifa.

    Côté programmation, chaque année le Festival propose d’aller à la découverte de l’animation d’un pays : après le Portugal, ce sera au tour de la Hongrie.

    « De ce pays, plusieurs connaissent les éblouissants longs métrages de Marcell Jankovics, J"ohnny Corncob" (1973) et "Le fils de la jument blanche" (1981), souligne Marcel Jean, délégué artistique d’Annecy Festival. Ces films remarquables n’offrent pourtant qu’un mince aperçu de l’ampleur et de la variété de la production au sein du studio Pannonia Films, fondé en 1951. Malgré les bouleversements politiques, la richesse historique de l’animation hongroise ne s’est jamais démentie. En 1981 Ferenc Rofusz remportait l’Oscar du meilleur court métrage d’animation pour "The Fly", tandis qu’en 2005 Geza M. Toth voyait son court métrage "Maestro" être mis en nomination dans la même catégorie. Depuis une vingtaine d’années, de nombreux films étudiants ont annoncé l’arrivée d’une véritable nouvelle vague : "Milk Teeth" de Tibor Banocki (2007), "Rabbit and Deer" de Peter Vacz (2013), "Symphonie n° 42" de Reka Bucsi (2013) pour n’en nommer que quelques-uns. Les succès récents des films de Flora Anna Buda ("27"), de Balazs Turai ("Amok"), de Nadja Andrasev ("Symbiosis") et de Áron Gauder ("Four Souls of Coyote") sont venus confirmer cette éclosion et prouvent le dynamisme culturel et la profonde originalité de la production de ce pays. L’importante entreprise de numérisation et de restauration des œuvres par le National Film Institute hongrois permettra à Annecy 2025 de présenter les grands classiques de l’animation hongroise dans les meilleures conditions. »

    Autre focus évoqué par Marcel Jean, le vidéoclip : « Apparu au cours de la décennie 1980, le vidéoclip est rapidement devenu un lieu d’expression et d’exploration pour de nombreux animateurs. Si certains des cinéastes qui se sont mesurés à ce format jouissaient déjà d’une réputation enviable (Jan Svankmajer, Michel Ocelot, Sylvain Chomet, John Kricfalusi…), d’autres ont plutôt trouvé dans leurs collaborations avec des musiciens un territoire propice à élaborer des œuvres riches et singulières. C’est notamment le cas d’auteurs comme Michel Gondry, Raman Djafari, Steve Cutts et Victor Haegelin. Annecy 2025 sera l’occasion de revisiter le travail de quelques créateurs majeurs qui ont contribué à l’histoire récente du cinéma d’animation. »

    Enfin, c’est du côté du Mifa (Marché international du film d’animation) qu’il faudra se tourner pour souffler des bougies : en 2025, le Marché fêtera ses 40 ans.

    Rendez-vous particulier pour l’industrie du secteur et plus globalement du cinéma, le Mifa est devenu au fil des ans, grâce à sa singularité, un incontournable.

    Se définissant d’abord comme un espace d’échanges, de rencontres et d’accompagnement, il a su être bien souvent l’élément déclencheur pour amorcer un projet, une coproduction, un financement, un partenariat, des ventes et une carrière internationale.

    Au-delà d’un retour sur des parcours symboliques, cet anniversaire sera évidemment l’occasion de considérer le chemin parcouru mais aussi, et surtout, de se projeter dans la prochaine décennie.« »

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